L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a maintenu dans son rapport mensuel du mois de juin, ses prévisions pour 2024 d’une croissance relativement forte de la demande mondiale de pétrole, citant des attentes pour les voyages et le tourisme au second semestre.
Les contrats à terme sur le pétrole continuaient à progresser hier, pour la deuxième semaine consécutive, dans le sillage de signes d’amélioration de la demande et de baisse des stocks de pétrole et de carburant aux États-Unis, le plus grand consommateur de pétrole au monde.
Les prix ont augmenté d’environ 5 % ce mois-ci, atteignant leur plus haut niveau depuis plus de sept semaines encouragés par les perspectives positives liées à la demande contenues dans les rapports de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de l’Energy Information Administration (EIA) notamment.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a maintenu dans son rapport mensuel du mois de juin, ses prévisions pour 2024 d’une croissance relativement forte de la demande mondiale de pétrole, citant des attentes pour les voyages et le tourisme au second semestre. La demande de pétrole serait par ailleurs tirée par la Chine et d’autres économies émergentes.
Les contrats à terme sur le Brent pour le règlement en août s’échangeaient juste en dessus de 86 dollars le baril en cours de journée, tandis que les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en août s’affichaient à plus de 81 dollars le baril.
L’augmentation saisonnière de la demande, comme le montrent les dernières données de l’Energy Information Administration (EIA) américaine, les facteurs géopolitiques notamment au Moyen Orient, et la saison des ouragans «pourraient maintenir la vigueur des prix jusqu’à l’été», ont déclaré les analystes de Citi dans une note répercutée par Reuters.
L’EIA a souligné que la production pétrolière américaine et la demande mondiale de pétrole devraient enregistrer cette année des records plus élevés que prévu, Elle a ainsi relevé ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2024 à 1,10 million de barils par jour, contre une estimation précédente de 900 000 b/j.
Pour l’année prochaine, la demande mondiale de pétrole devrait atteindre 104,5 millions de b/j, a indiqué l’EIA, soit un chiffre légèrement supérieur à sa précédente prévision de 104,3 millions de b/j.
Par ailleurs, les données du gouvernement américain publiées le 20 juin 2024, ont montré que «le produit total fourni», un indicateur de la demande pétrolière du pays, a augmenté de 1,9 million de barils par jour au cours de la semaine se terminant le 14 juin, pour atteindre 21,1 millions de b/j.
Les données de l’Energy Information Administration (EIA) ont montré également que les stocks américains de brut ont diminué de 2,5 millions de barils au cours de la semaine, à 457,1 millions de barils, contre une baisse de 2,2 millions attendue par les analystes.
Les stocks d’essence ont diminué de 2,3 millions de barils à 231,2 millions de barils, a indiqué l’EIA, par rapport aux prévisions d’une production de 600 000 barils. Les signes d’une demande plus forte en Asie ont également stimulé la courbe de l’or noir.