La direction de distribution d’électricité et de gaz de Béjaïa lance en cette fin d’année une large campagne de recouvrement de ses créances qui s’élèvent à plus de 400 milliards de centimes.
Face à un taux de créance en progression par rapport à l’exercice de l’année dernière, soit une évolution de 37%, la société, qui qualifie la situation «d’alarmante», invite l’ensemble de ses clients «à régler leurs redevances dans les délais impartis et éviter le cumul des factures en choisissant le mode de paiement qui leur convient, à savoir ; les agences commerciales, ouvertes du samedi au jeudi, les bureaux de poste à travers le territoire national, le paiement électronique (un paiement à distance, hautement sécurisé et sans frais supplémentaires)».
La société explique que le recouvrement des créances permettra «la concrétisation des investissements, liés essentiellement au développement des réseaux d’électricité et de gaz, ce qui leur permettra d’accompagner l’évolution de la demande qui change en fonction du mouvement de la clientèle».
Cependant, le paiement des factures évitera au client, indique-t-on, «les désagréments et les conséquences engendrées par la coupure entre autres, le paiement des frais de rétablissements qui s’élèvent à 950 dinars». «En dépit de toutes les facilités accordées à nos clients pour s’acquitter de leurs redevances énergétiques, nos créances demeurent désormais élevées», regrettent les responsables de l’entreprise. Et d’expliciter que «la part du lion est détenue auprès de nos clients ordinaires, appelés communément les ménages avec 166 milliards de centimes, suivis par les administrations avec 97 milliards dont 60 milliards de centimes détenus par les APC suivies par le secteur économique (les industriels) avec 97 milliards de centimes.
Quant au reste des créances, celui-ci est relatif aux travaux d’amenée d’énergie réalisés au profit des institutions privées et étatiques».