Skikda : Bras de fer à l’APW

18/09/2023 mis à jour: 03:03
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L’affaire du bras de fer entre le président de l’APW de Skikda et ses opposants continue de défrayer la chronique locale.  Une situation préjudiciable pour la population de la wilaya, surtout que les deux camps persistent toujours dans leurs positions et refusent tout compromis.

Le dernier épisode du sit-in observé ces derniers jours, d’une partie de l’opposition au niveau du bureau du président n’augure rien de bon. Si de leur part, les frondeurs dénoncent les violations de la loi commises par le président et son refus du dialogue, le P/APW maintient toujours qu’il est décidé à prendre les mesures qui s’imposent face à ceux qu’il qualifie de fauteurs de troubles.

Dans un communiqué diffusé à l’intention de la presse, les frondeurs accusent le P/APW de refuser la tenue de sessions extraordinaires  pour régler le problème de la structuration de l’assemblée, malgré toutes les demandes qui lui ont été adressées, selon leurs propos.

Ils lui incombent également son refus d’appliquer les textes des délibérations de la dernière session s’agissant de l’installation des trois vice-présidents élus réglementairement et achever la restructuration des neuf commissions dissoutes ainsi que son refus de tenir une séance de dialogue avec la majorité des élus le 10 septembre en cours.

De son côté, le P/APW, Abdelhamid Bennenia, réfute toutes les accusations portées à son encontre et affirme que ces détracteurs tentent par leurs comportements irresponsables et leurs déclarations d’induire en erreur l’opinion publique, et notamment les électeurs qui lui ont fait confiance, révélant qu’il avait constaté de nombreux dépassements dans les délibérations de l’assemblée, raison pour laquelle il a refusé de les envoyer.

Le P/APW assure qu’il n’y a aucun gel dans les commissions qui accomplissent leurs missions d’une façon ordinaire, et tout ce qu’il y a dans cette affaire réside dans les intentions de certains élus d’opérer une mainmise sur les postes permanents pour faire pression sur lui et le forcer à la démission, selon ses propos.

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