Se présenter dans un service de l’ingénieur des mines en Algérie devient un vrai casse-tête.
Bien que le problème en question est existant depuis des années, aucune mesure n’a été entreprise afin d’atténuer la surcharge sur ces établissements où l’on doit se présenter avec sa fiche de contrôle pour que l’ingénieur des mines de la wilaya vérifie la conformité du numéro de châssis de la carte grise et fiche de contrôle avec le numéro qui est gravé sur le véhicule.
C’est une condition nécessaire en cas de changement d’adresse ou de propriétaire d’une autre wilaya vers la wilaya de nouvelle résidence ou procéder à la rectification de documents du véhicule. Dans toutes les villes du pays, la ruée sur ces centres se fait sentir, d’autant plus que la réception ne s'effectue que le matin. Le centre de Baraki à Alger est le cas édifiant.
Dès l'aube, c'est-à-dire quatre heurs avant l'ouverture de l'établissement, une procession de voitures interminable se forme devant cet établissement et engendre la fermeture de la route, notamment au niveau du pont et des bretelles attenantes à ce point de contrôle, nécessitant, souvent, l'intervention des éléments de la police pour rétablir l'ordre.
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ces derniers jours témoignent de la complexité du problème. Il arrive même que des automobilistes passent deux jours avant que leur tour arrive. Les automobilistes se demandent si les autorités compétentes comptent prévoir l'ouverture d'un nouveau centre des mines afin de remédier à cette situation ?