Les secteurs qui comptent le plus recruter ce premier semestre 2022 sont : l’industrie avec 42% des entreprises sondées qui prévoient d’augmenter leurs effectifs, contre 38% dans le secteur des services, 32% dans le BTP et enfin 29% dans le commerce et la distribution.
Dans son étude sur les perspectives de recrutement en Algérie à travers un échantillon de 500 entreprises algériennes dans différents secteurs d’activité et de toutes tailles confondues, Emploitic, société spécialisée en services et technologies RH (ressources humaines), dévoile les grands indicateurs du marché de l’emploi.
Cette troisième du genre dresse d’abord une rétrospective de l’année 2021 en matière de recrutement, soulignant les principales difficultés rencontrées par les recruteurs avant d’aborder les ambitions futures des entreprises en matière de création d’emploi.
En effet, 37% des entreprises sondées prévoient de recruter durant le premier semestre 2022, soit une évolution de 9% comparé à 2021. «Cette augmentation se fait ressentir au niveau des offres d’emploi sur le site Emploitic.com, avec une augmentation de 17% entre janvier et février 2022 par rapport à la même période de 2021», indique le document.
Les métiers de commercial/marketing restent en tête des métiers qui seront les plus prisés en ce premier semestre 2022, suivis de près par les métiers de l’administration et de l’industrie. Par rapport à 2021, le classement est pratiquement inchangé pour cette année.
Aussi, les secteurs qui comptent le plus recruter ce premier semestre 2022 sont : l’industrie avec 42% des entreprises sondées qui prévoient d’augmenter leurs effectifs, contre 38% dans le secteur des services, 32% dans le BTP et enfin 29% dans le commerce et la distribution.
Par taille, ce sont les TPE et PME (très petites, petites et moyennes entreprises) qui comptent recruter le plus, avec un taux identique pour les deux catégories de 38%, alors que la part des grandes entreprises ayant dans leurs programmes pour 2022 des plans de recrutement est de 34%.
Le rapport fait ressortir que 57% des entreprises sondées ont été impactées par la crise sanitaire. «Même si deux ans se sont écoulés depuis cette crise sanitaire, son impact persiste chez 57% des entreprises interrogées lors de cette étude : un recul de 8% comparé à l’année 2021», précise Emploitic dans son étude. Parallèlement, 43% des entreprises interrogées ont continué à recruter, 41% d’entre elles ont préféré geler leurs recrutements et 16% les ont annulés.
Globalement, une nette reprise de l’activité recrutement des entreprises a été observée durant l’année 2021. Le secteur des services a ainsi marqué une reprise de l’activité. L’impact de la pandémie sur ce secteur a reculé à 58%, contre 70% comparé aux précédentes études.
Les entreprises du secteur commerce et distribution et de celui de l’industrie ont observé une croissance de leurs effectifs, à respectivement 49 et 54%.
En difficulté depuis au moins deux ans avant le début de la pandémie, le secteur du BTP reste le plus affecté par la crise. 70% des entreprises sondées ont gelé ou décalé leurs recrutements. A souligner que 38% des entreprises du secteur informatique et 46% du secteur banques et assurances ont maintenu leur plan de recrutement au deuxième semestre 2021.
L’étude souligne, par ailleurs, les principaux défis auxquels seront confrontées les entreprises afin de diminuer l’impact de la crise sur leurs activités et revenir graduellement à un niveau de croissance semblable à celui d’avant la Covid-19.
Concernant des difficultés rencontrées, elles sont nombreuses. En effet, en dépit du contexte actuel, les exigences des entreprises augmentent sensiblement vis-à-vis de leurs ressources humaines.
Dans ce cadre, les principaux défis auxquels les entreprises sondées ont été confrontées durant l’année passée pour recruter restent à 42% la rareté des talents, à 33% le manque de compétences et le manque d’expérience solide dans les métiers recherchés.
29% des répondants ont souligné un écart entre les acquis académiques et les exigences du monde professionnel. «Les entreprises estiment que les jeunes diplômés ne sont pas suffisamment préparés à aborder le marché du travail», conclut l’étude d’Emploitic, leader du recrutement en Algérie.