Secteur de la santé à Guelma : Des projets en souffrance pénalisent la population

21/03/2023 mis à jour: 09:03
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Hôpital Mère et enfant du chef-lieu - Photo : D. R.

Deux projets dans le secteur de la santé à Guelma pénalisent la population. Leur livraison dans les délais contractuels n’a pas été respectée.

Il s’agit du nouveau pavillon des urgences médicochirurgicales de l’EPH Hakim Okbi de Guelma dont le lancement du chantier remonte au mois d’aout 2014 ainsi que l’exécution des travaux et la dotation en équipements de l’hôpital mère et enfant «Maalam Mohamed» de la même ville également non opérationnel depuis le lancement des travaux en janvier 2010.

En effet, si l’on se réfère au dernier rapport de l’APW de Guelma, dont une copie a été adressée à El Watan, notamment en matière de recommandations soumisses au directeur du secteur de la santé, lors de la 4e session de l’APW de 2022.

Des réponses ont été apportées, mais sans pour autant convaincre les observateurs du secteur. Ainsi, concernant le projet du nouveau pavillon des urgences de l’EPH Okbi «pour accélérer la cadence des travaux et doter cette aile en équipements indispensables à son bon fonctionnement» la direction de la santé précise en substance «que les entreprises qui ont décroché le marché devront attendre la fin des travaux».

Dans ce contexte, la situation n’a pas changé d’un iota, puisqu’ El Watan a rapporté dans de précédentes livraisons, les mêmes constats à savoir que des travaux réalisés sur cet édifice ont été rejetés par la commission des marchés publics pour modification du cahier des charges (travaux réalisés, mais non demandés).

Quant au projet de l’hôpital mère et enfant de Guelma, qui remonte au programme de l’année 2006 avec une inscription effective le 14 septembre 2009, l’infrastructure, pour ne pas sombrer dans l’oubli, a servi, rappelons-nous, d’hôpital de référence, pour accueillir les malades atteints de Covid 19.

Ainsi, cet hôpital a connu son lot de retards chroniques. Des réserves avaient été notifiées par le ministère de tutelle pour des travaux non réalisés voir même des «omissions flagrantes» dont les équipements de deux salles d’opération.

«Les réserves émises par la commission dépêchée par le ministère de la Santé ont été levées. Nous avons saisi le ministère pour venir valider les travaux effectués», lit-on en réponse dans ledit document. Dossier à suivre.

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