Secteur agricole à Tiaret : Des parlementaires en mission d’information

15/01/2024 mis à jour: 03:40
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 «Sur les 2115 demandes de raccordement au branchement électrique par des exploitants du secteur agricole, 939 ont été transférées vers Sonelgaz alors que 1167 autres demandes ont été annulées», a expliqué le chef de l’exécutif, Ali Bouguerra, à l’adresse de la mission parlementaire qui a séjourné dernièrement à Tiaret. 

Une mission qui a été sur le terrain et a discuté avec les principaux acteurs, représentants investisseurs dans la région, pour s’imprégner de la donne en matière de distribution à titre gracieux de semences et d’engrais, comme l’a décidé le Président de la République. Farès Ziani, président de cette mission, a déclaré, à l’issue de cette visite, que «7200 sur 10200 fellahs étaient concernés dans un premier temps par la fourniture de semences», et d’ajouter que «la CCLS de Tiaret, l’une des trois entités publiques avec Mahdia et Frenda, relevant toutes de l’OAIC, a servi 2500 agriculteurs». 

L’opération se poursuit toujours et la distribution se fait au rythme du traitement des semences par différentes stations, a annoncé, pour sa part, le DSA de Tiaret. Chiffres communiqués en marge de la rencontre organisée entre la délégation parlementaire, le DSA, le directeur régional de l’OAIC, le représentant de l’UNPA et la Chambre d’agriculture. En marge des visites, la commission a relevé que «certains fellahs n’ont pu formaliser leurs dossiers et, par conséquent, ne pouvaient prétendre à l’octroi à titre gracieux de la semence et de l’engrais», a-t-on noté. 

Tiaret, jusqu’à ces dernières années, était cataloguée comme région céréalière leader de par ses étendues et malheureusement pas pour le rendement à l’hectare alors qu’une vaste superficie, pas moins de 300 000 hectares, sur une SAU de 450 000 hectares, sont dédiés à la céréaliculture. Elle concourrait jusqu’à 12% de la production nationale en matière de blé mais la production a chuté ces trois dernières années, du fait principalement de la faible pluviométrie alors que l’augmentation des périmètres irrigués dépend de l’eau. «Avec 48 000 fellahs recensés dont 8000 éleveurs, les quantités fournies aux agriculteurs s’avéraient insuffisantes», juge pour sa part le représentant de l’UNPA. 

La campagne labours-semailles bat son plein à l’aune de ces précipitations salvatrices mais «avec l’octroi d’un quintal de semence pour l’orge et 1,4 pour le blé dur, le fellah est obligé de se démener pour se procurer le reste au profit de l’opération emblavure», explicite ce syndicaliste. Le président de la commission agriculture à l’APW trouve «qu’on gagnerait à reprendre l’opération recensement du cheptel et espère voir les subdivisions agricoles s’investir dans ces opérations», alors que la wilaya de Tiaret, désormais amputée de la nouvelle wilaya déléguée, 

Ksar Chellala et ses six communes, a bénéficié de «deux silos d’un capacité totale de 1,2 million de quintaux alors que la région dispose de 11 centres de collecte de proximité d’une capacité totale de 5,5 millions de quintaux», a déclaré le secrétaire général de la wilaya. 

Sur ce volet, le wali de Tiaret semble avoir anticipé la décision du Président de la République pour booster les projets de réalisation de deux docks silos à Mechraa-Sfa et à Torriche, dans la commune d’Oued Lilli.   

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