Clôture hier à Alger de « Plast et printpack Alger 2022» où une centaine d’exposants leaders mondiaux, venus de 18 pays, ont présenté leurs technologies et solutions en industrie du plastique et emballage et surtout en économie circulaire.
La première bonne nouvelle, même si elle n’est pas encore annoncée officiellement, est la démarche collective d’une réflexion au sein de l’association algérienne des producteurs de boissons pour prendre en charge la question de captation et d’organisation de déchets, PET en l’occurrence.
Une réflexion que Mme Lotfia Harbi, experte en développement durable et en économie verte, a expliquée lors de son intervention sur la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
L’idée est d’améliorer les conditions de collecte et surtout de les professionnaliser, car aujourd’hui, les collecteurs de déchets se plaignent, sachant qu’il faut, par exemple, 33 bouteilles pour avoir un seul kilo de plastique, alors qu’une tonne est cédée à 30 000 DA.
Avec des prix aussi bas, ils ne s’en sortent plus, dit-elle, en expliquant la disponibilité des producteurs à les aider. «Ils sont en effet inscrits dans une démarche de responsabilités sociétale, ils sont soucieux de la fin de leurs déchets. C’est nécessaire qu’aujourd’hui nous adaptions cet éco-organisme», développe l’experte.
Une démarche inspirée d’autres modèles occidentaux dédiés spécialement pour les déchets dangereux, comme les batteries, matériels électroniques ou électroménagers, rigoureusement réglementée.
L’idée du salon est de créer un espace où la sensibilisation du public aux matériaux et emballage respectueux de l’environnement et la familiarisation du public à l’économie circulaire est l’une des priorités, surtout que l’Algérie est considérée l’un des plus grands investisseurs d’Afrique et du Moyen-Orient dans les technologies du plastique, selon Paul Marz, PDG de Fairtrade, qui reprend les statistiques de l’association d’ingénierie mécanique.
Des opportunités pour les investisseurs sont données lors de ce salon, surtout qu’il comporte des entreprises étrangères qui ont démontré leur efficacité dans ce domaine, à l’exemple des allemandes et des autrichiennes, qui font de la haute technologie de recyclage.
A noter aussi la participation des cadres de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreunariat (ANADE) ont participé au salon. L’ANADE a a tenu à préciser dans un communiqué que plus de 3500 micro-entreprises activent actuellement dans les domaines liés à l’économie verte.
Des opportunités offertes aux porteurs de projets. Une promesse de Nassim Diafat affirme : «Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie tracée par le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la micro-entreprise, le secteur œuvre en partenariat avec tous les acteurs à augmenter le nombre des micro-entreprises activant dans ce créneau important.»