Salle de conférences de la wilaya de Blida : Des soirées musicales destinées à la gent féminine

03/04/2023 mis à jour: 20:03
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Photo : D. R.

Des soirées musicales durant ce mois sacré dédiées exclusivement aux femmes.

Voilà une initiative émanant de la direction locale de la culture afin de mettre les femmes «plus à l’aise entre elles, lorsqu’elles veulent exprimer leur joie», apprend-on de Meshoub El Hadj, directeur de la culture de la wilaya de Blida. «A vrai dire, l’idée provenait de l’actuel wali de Blida.

Lors de la dernière Journée de la femme, ce dernier avait remarqué que les femmes s’amusaient bien entre elles et se retrouvaient à merveille, sans protocole. Répondant ainsi à leurs sollicitations, il m’avait alors demandé de programmer des soirées ramadanesques, au siège de la wilaya, dédiée exclusivement aux femmes, pour ce qui est notamment du public et des interprètes, a déclaré notre interlocuteur.

Les soirées en question ont été décalées d’une semaine, car «les premiers jours du ramadan sont souvent difficiles et les jeûneurs éprouvent des difficultés d’adaptation avec le nouveau rythme de vie quotidienne imposé par le jeûne.

D’ailleurs, dans le passé, des artistes ont été indirectement humiliés à cause des salles vides et l’absence d’engouement de la part du public lorsque leurs soirées étaient programmées les premiers jours du ramadan», explique-t-il.

Ainsi, et à partir de jeudi dernier et à raison de trois jours par semaine (jeudi, vendredi et samedi jusqu’à la fin du ramadan), la salle de conférences de la wilaya de Blida abrite les soirées en question (après la prière des tarawih) où c’est surtout le genre «hawzi et madih» qui sera favorisé, détaille notre interlocuteur.

Par ailleurs, d’autres soirées musicales et artistiques sont programmées par la direction locale de la culture dans plusieurs communes de la wilaya de Blida, et ce, durant les week-ends et destinées à un large public.

«Notre but est de proposer d’agréables et reposantes soirées au public, comme nous voulons promouvoir les artistes peu connus et les faire connaître. C’est surtout une occasion pour les faire sortir de l’anonymat alors qu’ils sont souvent talentueux», conclut Meshoub El Hadj.

 

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