Depuis le début de l’année, des travaux sont en cours sur la voie publique à la rue Larbi Ben M’hidi, à Guelma. Des travaux effectués pour remplacer le réseau d’assainissement en l’occurrence la conduite, les avaloirs et les regards.
Mais force est de constater que cette intervention s’éternise, provoquant non seulement des désagréments pour les nombreux automobilistes et piétons qui empruntent cette rue, mais aussi pour les riverains eux-mêmes. «J’ai saisi l’APC de Guelma pour cette situation. J’ai été contraint de fermer ma boulangerie, car il m’était impossible de travailler avec des égouts éventrés et dans la poussière durant l’été», a révélé, hier, un artisan boulanger, visiblement choqué par les réponses évasives, soit des services de l’APC ou des personnes sur le chantier.
«Je ne sais pas quand ce chantier va s’achever, mais ce que je sais c’est que je suis pénalisé et personne ne daigne apporter des réponses claires à cette situation», a-t-il ajouté. L’accumulation des désagréments atteindra, il y a quelques jours, son paroxysme avec une rupture de canalisation d’égout et d’AEP. Un trou béant également visible au milieu de la voie laisse planer le doute. «L’eau serait contaminée par les eaux usées», ont déclaré des riverains.
Mais qu’en est-il au juste ? «Pour le moment, nous n’avons reçu aucun prélèvement d’eau de cette rue de la part des riverains. Nous conseillons vivement aux consommateurs de le faire dans l’immédiat en déposant les échantillons suspects au niveau du service d’hygiène de l’APC ou du laboratoire de la DSP», a révélé un professionnel du secteur.
Quoi qu’il en soit, les interventions sur la voie publique à Guelma ont toujours connu ce genre de lenteurs et les désagréments qui en découlent.
Et il n’est pas rare que la pose du bitume ne s’effectue que plusieurs mois après l’achèvement des travaux. Sans
commentaire.