Londres avait également fermé fin septembre sa dernière centrale à charbon, mettant un terme à l’utilisation de ce combustible dans sa production d’électricité, une première pour un membre du G7.
Le gouvernement travailliste britannique a annoncé qu’il allait interdire toute nouvelle mine de charbon dans le pays. Cette décision intervient deux mois après que la justice a annulé un projet de mine de charbon à Whitehaven, dans le nord-ouest de l’Angleterre, qui aurait été la première en 30 ans. Le gouvernement prévoit de mettre en place rapidement une loi pour officialiser cette interdiction.
En septembre, la justice avait estimé que ce projet allait augmenter les émissions de gaz à effet de serre, contredisant les arguments avancés. Après son arrivée au pouvoir en juillet, le nouveau gouvernement a choisi de ne pas soutenir ce projet face aux critiques des ONG écologistes.
Le charbon, principale source mondiale de CO2 liée à l’énergie, a été totalement abandonné pour la production d’électricité au Royaume-Uni, avec la fermeture de la dernière centrale à charbon en septembre. Cette annonce marque donc un pas de plus vers la sortie définitive de ce combustible fossile.
Des organisations comme Friends of the Earth et Greenpeace UK saluent cette mesure, qu'elles qualifient de « décision historique ». Cependant, elles appellent aussi à interdire de nouvelles exploitations pétrolières et gazières pour répondre à la crise climatique.
Le Premier ministre Keir Starmer, qui veut faire du Royaume-Uni un leader en matière de climat, a présenté à la COP29 des objectifs ambitieux : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 81 % d’ici 2035 par rapport à 1990. Le gouvernement a aussi relancé les projets d’énergies renouvelables (éolien terrestre et maritime, solaire) et prévoit de créer une entreprise publique pour atteindre une électricité 100 % décarbonée d’ici 2030.