Le projet de dédoublement de la route du littoral Ténès-Sidi Abderrahmane, sur 20 km, pourrait être relancé.
C’est ce que nous ont appris hier des sources proches du dossier, soulignant qu’il y a une évolution positive dans la prise en charge de ce dossier, dont l’étude technique a été finalisée depuis longtemps. Il faut rappeler que cette section, très fréquentée en été, fait partie d’un tronçon de 70 km concerné par les travaux d’élargissement et de modernisation entre la ville côtière de Ténès et la frontière avec la wilaya de Mostaganem, via les communes de Sidi Abderrahmane et El Marsa.
Les travaux en question s’imposent plus que jamais, d’autant plus que la chaussée est fortement dégradée par endroits, représentant un réel danger pour les usagers. En effet, cette partie du littoral de la wilaya connaît un afflux considérable d’estivants en été, engendrant souvent des bouchons interminables aux entrées et sorties des localités côtières traversées, notamment la ville de Ténès devenue un passage obligatoire pour les automobilistes se rendant vers les côtes de la srégion. Les services de la direction des travaux publics (DTP) misent donc beaucoup sur le projet de modernisation de cet important axe routier ainsi que celui de la voie d’évitement de Flita pour résoudre significativement le problème récurrent de circulation sur le littoral ouest. Le réseau routier de la façade maritime, faut-il le rappeler, a connu un énorme retard en matière de désenclavement routier, puisque ni la RN19 Ténès-Chlef, ni la RN11 allant de Beni Haoua, à la frontière avec Tipasa, jusqu’à la limite avec Mostaganem, n’ont fait l’objet de travaux de dédoublement . A quand la voie d’évitement et la pénétrante ? Toujours dans la région de Ténès, un autre projet aussi structurant et indispensable pour le décongestionnement routier, attend, lui aussi, son démarrage malgré que le dossier technique a été finalisé depuis des années, avons-nous appris de bonnes sources.
Il s’agit donc de la voie de contournement de Ténès par Sidi Akkacha jusqu’à la RN11, à la sortie ouest de Ténès. Une voie qui devrait non seulement contribuer à la fluidité de la circulation mais, aussi offrir aux passagers une vue imprenable sur la mer.
Parmi les projets routiers en suspens, figure également, pour rappel, la première tranche de 22 km de la pénétrante Chlef –Ténès, dont le chantier est à l’arrêt depuis des années, ce qui expose les ouvrages d’art réalisés sur la section allant de l’autoroute Est-Ouest à Ouled Fares, à toutes sortes de dégradations. Pour l’heure, aucune information n’a été fournie, quant au sort réservé à ce projet structurant, qui a connu une série d’arrêts des travaux depuis son lancement, il y a 7 ans. En attendant une éventuelle reprise du chantier, les usagers vivent un véritable calvaire au quotidien, surtout sur l’axe Ouled Fares-Bouzeghaia et à l’entrée sud de la ville de Ténès.