Réunion ministérielle du Forum du gaz à Téhéran : L’Algérie plaide pour les contrats à long terme

09/12/2024 mis à jour: 23:33
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Le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) se tient à Téhéran (Iran) - Photo : D. R.

Le secrétaire général du ministère de l’Energie, Abdelkrim Aouissi, a souligné que les contrats énergétiques à long terme représentent un «outil stratégique pour renforcer la sécurité énergétique (...)».

L’Algérie a mis en avant l’importance des contrats gaziers à long terme, lors de la 26e réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qui se tient à Téhéran, en Iran.

Lors d’une allocution prononcée hier au nom du ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, le secrétaire général du ministère, Abdelkrim Aouissi, a notamment souligné que les contrats énergétiques à long terme représentent un «outil stratégique pour renforcer la sécurité énergétique et assurer une répartition équitable des risques entre les producteurs et les consommateurs, en promouvant des investissements durables et des partenariats équitables dans le secteur du gaz».

Lors de la séance d’ouverture de la réunion ministérielle, présidée par le ministre iranien du Pétrole, Mohsen Paknejad, le SG du ministère a en outre indiqué que l’Algérie, en tant que membre actif du Forum, «attache une grande importance au renforcement de la coopération entre les pays membres, en particulier à la lumière des défis auxquels est confronté le secteur mondial de l’énergie», selon un communiqué du ministère.

M. Aouissi a également évoqué «le grand succès du 7e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz», accueilli par l’Algérie en mars 2024, soulignant que «la Déclaration d’Alger adoptée lors du sommet représente une feuille de route ambitieuse pour parvenir à une vision commune d’un avenir énergétique durable, en particulier pour le gaz naturel».

Il a ajouté que «le Forum, en tant que plateforme mondiale de dialogue sur les questions énergétiques, continue de renforcer sa position stratégique à mesure que le nombre de ses membres augmente, en contribuant à la promotion du gaz naturel en tant que solution viable pour équilibrer la sécurité énergétique et la durabilité environnementale». Il a indiqué que «la demande mondiale de gaz naturel devrait augmenter de 34 à 36% d’ici à 2050, ce qui met en évidence son rôle essentiel dans la satisfaction des besoins énergétiques croissants».

Réalisation des objectifs énergétiques

Cela souligne, estime le représentant du ministère, «rôle essentiel du gaz dans la satisfaction des besoins énergétiques croissants dans le monde». 

Abordant le rôle de l’innovation technologique dans la réalisation des objectifs énergétiques, M. Aouissi a souligné les efforts déployés par l’Algérie pour aider le secrétariat du Forum à rendre opérationnel l’Institut de recherche sur le gaz (GRI), basé à Alger, «afin de lui permettre de remplir pleinement son mandat et de répondre aux objectifs ambitieux fixés dans son plan d’action, en vue d’être un centre de développement des technologies de capture, d’utilisation et de stockage du carbone, de réduction des émissions de méthane et d’exploration du plein potentiel du gaz naturel en tant qu’énergie de l’avenir».

Le représentant de l’Algérie a, par ailleurs, salué le leadership et le dévouement du secrétaire général du Forum, Mohamed Hamel, «qui a contribué à renforcer la position internationale du Forum en augmentant le nombre de ses membres, en consolidant les partenariats stratégiques et en soutenant l’innovation technologique».

M. Aouissi a souligné en outre «l’engagement total de l’Algérie en faveur des objectifs du Forum et de ses efforts pour défendre la souveraineté des Etats membres sur leurs ressources naturelles et promouvoir le développement durable, en considérant le gaz naturel comme une énergie vitale pour un avenir plus propre et plus prospère».

Le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) comprend 12 membres principaux et huit membres observateurs.

Il s’agit de l’Iran, la Russie, le Qatar, l’Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, la Libye, le Nigeria, Trinité-et-Tobago, les Emirats arabes unis, le Venezuela et l’Egypte. Les pays observateurs sont l’Angola, l’Irak, l’Azerbaïdjan, la Malaisie, la Mauritanie, le Mozambique, le Pérou et le Sénégal.

Les pays membres représentent 70% des réserves mondiales de gaz, 40% de la production, 47% des exportations de gaz par gazoduc et 51% des exportations de GNL.
 

 

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