Sous l’égide de la direction générale de l’Algérienne des eaux, l’unité ADE de Chlef a lancé, hier, et ce jusqu’au 8 juin, une campagne d’envergure de lutte contre les branchements illicites sur les réseaux d’AEP gérés par l’Algérienne des eaux.
L’opération se fait au moyen de la technique de géo-radars pour la détection des piquages illicites sur une profondeur de 8 mètres. Elle met à contribution 6 appareils de ce type et 42 équipes d’intervention de l’ADE Chlef et d’autres unités ADE des wilayas de Adrar, Béchar, Saïda, Médéa, Mascara, Souk Ahras, Aïn Defla, Tissemsilt et Relizane, a indiqué l’unité ADE de Chlef dans un communiqué de presse. Ces équipes vont donc sillonner pendant une semaine les communes, dont le réseau domestique de distribution de l’eau est géré par l’ADE, afin de débusquer les auteurs de branchements illicites.
A ce propos, l’ADE Chlef précise que cette campagne, qui se déroule sous le patronage du wali de Chlef, vise trois objectifs principaux, à savoir la prévention contre les risques de maladies à transmission hydrique, gérer rationnellement la consommation d’eau et lutter contre le gaspillage du précieux liquide. Le coup d’envoi a été donné hier à partir du siège de la zone ADE de Chlef à Haï Nasr, dans la banlieue sud de Chlef, en présence d’un représentant de la direction générale de l’Algérienne des eaux et des responsables et cadres des unités ADE participantes. Il faut dire que le phénomène de branchements illicites sur le reseau d’AEP dans la région et au niveau national tend à prendre des proportions alarmantes.
A titre indicatif, et rien que durant la dernière semaine du mois de Ramadhan écoulé, il est fait état de pas moins de 57 branchements illicites à travers la wilaya de Chlef, dont 51 ont pu être régularisés à ce jour par les concernés.
A cet effet, l’unité ADE de Chlef invite les autres contrevenants à se rapprocher au plus vite de ses services pour régulariser leur situation non réglementaire afin d’éviter la coupure d’alimentation et les poursuites judicaires. Toujours est-il que d’importants moyens humains et matériels sont mobilisés par l’Algérienne des eaux pour mettre fin à ce fléau qui cause un sérieux préjudice à l’entreprise et accentue le taux de déperdition de l’eau potable.