Le jeune écrivain algérien, Mohamed Abdallah, a été consacré à Bamako pour le prix continental Ahmed Baba 2023 pour son roman Le vent a dit son nom, édité par Apic Editions, et déjà récipiendaire du Grand prix Assia Djebar 2022. Une distinction du jury de la Rentrée littéraire qui lui a été attribuée «à l’unanimité de ses membres» Dans une déclaration à chaud, l’heureux lauréat a déclaré : «C’est un honneur infini pour moi que d’avoir reçu le prix Ahmed Baba 2023. Mes remerciements les plus chaleureux vont à celles et à ceux qui ont rendu possible cette consécration, à commencer par les organisateurs de la Rentrée littéraire du Mali, qui font brillamment vivre les cultures et les littératures de notre continent et promeuvent leur créativité. Ma plus humble reconnaissance va aux lectrices et lecteurs qui ont jugé mon roman digne de recevoir ce prix. Enfin, je ne peux que saluer, remercier, garder au cœur de mes pensées Samia Zennadi et Karim Chikh, les fondateurs de cette magnifique et courageuse famille qu’est Apic Editions, à laquelle je suis fier d’appartenir.» Le vent a dit son nom (266 pages) raconte Oran, un automne 1954 (en fait, toute une période de l’Algérie). «A la Mauresque, un espace symbole de tout un pays en agitation, au cœur de la ville indigène d’Oran, les doutes de ses occupants se multiplient et les questions abondent. Journalistes, politiques, romanciers, poètes, artistes se débattent dans un moment charnière de l’histoire de leurs pays…» Auteur de trois romans, Mohamed Abdallah, épris de littérature et d’histoire, fait partie de cette «génération de romanciers algériens qui ne cessent d’étonner par leur audace littéraire», dit de lui son éditeur.