«Combien de lettres faut-il écrire aux responsables, et combien de temps faut-il encore attendre pour nous soustraire du danger que nous encourons avec nos famille ?», s’est exclamé un des habitants de la cité appelée communément Tlayane et sise au chef-lieu de la wilaya.
Et d’ajouter : «Ces bâtiments érigés en préfabriqué nous ont été attribués en 1984, et depuis, aucune opération d’entretien n’a été effectuée alors que les signes de dégradations sont manifestes». «Nous sommes 150 familles, de ces habitations, menacées par les risques de l’amiante, une substance cancérogène avérée», a soutenu un des concernés sans omettre d’évoquer l’état des murs et des escaliers.
«Nous vivons avec un pincement au cœur, nous refusons d’être les victimes d’une situation que nous n’avons cessé de dénoncer», ont-ils tempêté en réclamant un déménagement imminent. «Nous appelons les responsables, le wali en premier lieu, à nous venir en aide pour nous épargner les malencontreuses surprises», ont-ils clamé en ajoutant : «Tous les concernés par notre situation sont appelés à prendre leurs responsabilités devant l’étendue du danger qui nous guette.»
Il est enfin utile de rappeler que le précédent wali a affirmé, lors d’une rencontre avec la presse, que ses services sse ont penchés sur le dossier, et qu’un quota de logements sera réservé à ces familles pour leur délocalisation avant la récupération du foncier pour la réalisation d’équipements.