Les 120 bénéficiaires de terrains dans le cadre des coopératives foncières Houari Boumediène, Rawda, El Mandar El Djamil et Mohamed Boudiaf sise à Bormadia, dans la nouvelle ville de Relizane, sont montés au créneau pour, disaient-ils, crier à qui entendre la souffrance qu’ils endurent depuis une vingtaine d’années.
«Nous ne savons plus à quel saint se vouer pour nous rétablir dans nos droits», a rétorqué un des concernés en affirmant qu’«en 2001, nous avons acheté une parcelle qui s’étend sur une superficie de 16500 m2 auprès de l’agence foncière. Nous avons entamé toutes les démarches administratives.
Nous sommes détenteurs d’un contrat immobilier notarié. Les collectivités locales nous ont même attribué des décisions de lotissement, mais nous attendons toujours le fameux permis de construire pour entamer les travaux de réalisation de nos habitations». «Nous n’avons cessé de nourrir de grands espoirs sur cette opportunité pour fuir les conditions déplorables dans lesquelles nous vivions surtout qu’après 20 ans nos enfants ont grandi», a tempêté un autre en appelant les responsables locaux à se pencher sur leur cas et leur trouver une issue favorable leur permettant d’offrir à leur familles un meilleur cadre de vie. Les bénéficiaires ont été, selon des sources fiables, victimes de l’incoordination entre les secteurs, puisque la parcelle attribuée se trouve dans le site des vestiges du vieux Mina qui revient aux services de la culture qui ont manifesté leur opposition.
Devant cette situation inextricable, les familles appellent à leur indemnisation. «Nous avons honoré nos dus envers qui de droit. Nous avons payé pour avoir nos documents officiels, mais au final, nous nous sentons lésés par les dysfonctionnements administratifs, nous sommes sérieusement pénalisés et nous réclamons une régularisation qui nous honore», ont conclu les mécontents.