Les services de la Protection civile ont initié, ce week-end, une manœuvre simulant une intervention de sauvetage et de secours suite à une inondation déclarée au siège de la SN Métal, une cité nouvellement créée aux abords de l’oued Mina.
Placé sous le haut patronage du wali, Sami Madjoubi, l’exercice se veut, selon un cadre de la Protection civile, une opportunité pour évaluer la préparation du plan de secours et de prévention des éventuelles catastrophes naturelles comme les inondations.
La manœuvre, à laquelle ont pris part les secteurs et autres organismes concernés comme la santé, l’hydraulique, les télécommunications en plus du Croissant-Rouge algérien et le mouvement associatif, s’est déroulée sous l’œil des autorités locales, à leur tête le wali qui a annoncé l’entame de l’opération suite à un tremblement de terre supposé déclaré dans la région de Sidi M’hamed Benaouda, au sud de Relizane et suivi par un débordement des eaux du barrage Essaada. Tout le personnel humain mobilisé pour la circonstance a usé des moyens matériels adaptés et concourait pour le sauvetage d’un berger et son troupeau supposés emportés par les crues et les eaux en furie.
Suivant de près le déploiement des sauveteurs, le wali a souligné que cette manœuvre constitue un test du dispositif d’urgence mis en place pour répondre à temps aux éventuels sinistres, notamment les inondations. «Cette simulation nous permet d’évaluer le niveau d’aptitude de nos pompiers et leurs coordinations avec les secteurs concernés et aussi d’identifier les lacunes et autres faiblesses dans l’organisation du dispositif de sauvetage», a-t-il lancé.
De son côté, Hanane Bettayab, le premier responsable du Croissant-Rouge à Relizane, s’est dit satisfaite de sa participation dans cette opération. «Le Croissant-Rouge algérien est une organisation humanitaire, et notre présence aujourd’hui s’inscrit dans cette approche et nos commissions de santé et secourisme sont présentes pour exprimer leur contribution dans cette simulation», a-t-elle signifié.