La mémoire du journaliste Rachid Hamdad a été honorée, vendredi, à l’occasion de l’hommage rendu au défunt dans son village natal, Boudjellil, commune d’Irdjen, dans la daïra de Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou).
Ainsi, dans le cadre des activités de la première édition du Festival de la sauvegarde du patrimoine culturel matériel et immatériel organisée par l’association Ameziab N’Lehna en collaboration avec l’APC et la direction de la culture et des arts, un recueillement a eu lieu sur la tombe du regretté qui repose en paix dans un bout de terre ombragé d’oliviers centenaires.
Après le dépôt d’une gerbe de fleurs, les présents, des membres de la famille du journaliste disparu, ses amis et des élus, entre autres, ont revisité l’itinéraire de Rachid Hamdad qui était, soulignent les intervenants, un homme très estimé par tout le monde, surtout pour son sens d’humour, car il était quelqu’un de très populaire, aimant croquer la vie à pleins dents. Il était un homme jovial, se souvient-ils.
«Après avoir été enseignant de physique, notamment au lycée des Ouadhias où il était même très impliqué dans le mouvement associatif, il s’engage dans le journalisme pour travailler dans l’hebdomadaire régional Le Pays où il avait assuré la fonction de directeur de rédaction. Nous avons travaillé ensemble dans une très bonne ambiance malgré les moments difficiles de cette période où des journalistes étaient la cible privilégiée des groupes terroristes qui ont assassiné plusieurs de nos amis, comme Saïd Tazrout et Moh Achour Belghezli», témoigne l’ancien journaliste Makhlouf Faked, qui précise, en outre, que le défunt avait également du talent dans l’écriture romanesque aussi.
«Il est décédé en septembre 2021, à l’âge de 39 ans, au moment où il pouvait exceller encore dans son domaine, le journalisme.
Après l’hebdomadaire Le Pays, il est parti travailler à El Watan où il a assuré la fonction de chef de bureau dans la wilaya de Tiaret», ajoute-t-il. D’autres intervenants, à l’image de Rabah Mensous, président de l’APC d’Irdjen, et Tahar Temzi, membre de l’APW de Tizi Ouzou, ont, eux aussi, souligné qu’il s’agit d’un devoir de mémoire de rendre hommage à Rachid Hamdad, aujourd’hui, à l’occasion du 23e anniversaire de sa disparition, afin de faire connaître à la génération montante le parcours de ce journaliste, écrivain et militant de la langue et culture amazighes.
Notons que La mort de Hamama est le titre de son roman qui a été édité à titre posthume.