Idir Amara vient de signer son premier livre, Le rescapé du cimetière, dans lequel il fait transporter ses lectrices et lecteurs dans un voyage kaléidoscopique visant à «restituer de vieux souvenirs, d’anciennes traditions, des mots et expressions kabyles menacés d’oubli et de disparition».
Ce livre, édité par les éditions Tira de Béjaïa, le mois de mai dernier, «est un récit biographique écrit dans un langage accessible très simple comme la simplicité de la vie dans les villages kabyles d’autres fois», résume Idir Amara où il décrit avec précision le village dans lequel se déroule cette histoire, la maison kabyle, les marchés hebdomadaires et la scène du retour des émigrés en été. « J’ai plutôt décrit avec fidélité mon vécu et celui des villageois kabyles dans les différentes temporalités des décennies 60, 70 et 80.»
En effet, parce que Le Rescapé du cimetière, c’est lui, Idir Amara, l’enfant qui a survécu après une série de décès emportant sept de ses frères et sœurs qui sont nés avant lui. Il a vécu, dit-il, caché, jusqu’à l’âge de trois ans. L’ouvrage est une tranche de vie de cette famille d’Aghbalou (Bouira) et une somme de rites, de traditions de croyances, décrite et rapportée dans cet ouvrage.