Professionnels de la pêche : Vers un système spécial de protection sociale

28/03/2023 mis à jour: 03:59
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Un système spécifique de protection sociale au profit des professionnels de la pêche est en cours d’élaboration.

 Une commission interministérielle regroupant le ministère de Pêche et des Productions halieutiques et celui du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale s’attelle toujours à l’étude du dossier, a annoncé, hier sur les ondes de la Radio nationale, Nabil Aouis, directeur général de la Chambre de la pêche et de l’aquaculture. 

Les professionnels du secteur ont de tout temps mis en avant le caractère pénible de leur métier. M. Aouis reconnaît cette pénibilité qui nécessite, insiste-t-il, la mise en place d’un régime spécial de protection sociale. Le DG de la Chambre de la pêche ne s’est pas attardé sur les propositions de la commission installée en octobre 2022 et chargée d’élaborer des mécanismes opérationnels permettant d’améliorer la protection sociale des professionnels du secteur. 

Le ministère des Transports œuvre à mettre en place, selon M. Aouis, un système de protection sociale qui «prend en considération les spécificités» de la profession. Il a annoncé, à l’occasion, qu’un programme spécial est tracé avec le ministère des Transports pour faciliter le travail des professionnels sur le terrain. Tous les moyens logistiques et le matériel nécessaire seront disponibles, promet-il.

 Très attendues par les professionnels du secteur, des coopératives ont été créées dans divers branches et domaines de la pêche et de l’aquaculture. Neuf sont d’ores et déjà opérationnelles à Tlemcen, Skikda et Boumerdès à la faveur de la promulgation d’un décret exécutif, note le même responsable. 

Au total, 40 projets seront bientôt réalisés. Les coopératives visent l’amélioration de la situation des professionnels et leurs partenaires, l’accompagnement de leurs ambitions à travers la promotion de l’esprit de coopération et la baisse des coûts des produits et des services relatifs aux activités du secteur. 

Elles contribueront, par ailleurs, à l’optimisation des réseaux d’approvisionnement et de distribution des produits de la pêche et la promotion des ressources humaines et la création d’emplois.

 La ressource est «disponible», se réjouit Nabil Aouis, qui parle de 100 000 tonnes «avec objectif d’atteindre d’ici l’année prochaine les 116 000 tonnes». Une production qui contribuera, dit-il, à stabiliser les prix. 

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