Les revenus générés par les ventes des produits forestiers nationaux ont atteint 606,21 millions de dinars en 2022. C’est ce qu’indique le bilan de la Direction générale des forêts (DGF) publié hier à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des forêts.
Ce montant comprend 178,71 millions de dinars provenant de l’exploitation du bois, 288,23 millions de la récolte du liège, 105,52 millions des amodiations et 33,73 millions de dinars de l’exploitation de produits divers. Le rapport de la DGF affirme également que le secteur des forêts génère une moyenne de 60 000 emplois permanents par an. En matière de production, les chiffres sont en baisse au cours de ces dernières décennies, ne couvrant actuellement que 15% des besoins nationaux. Résultat : l’industrie de transformation du bois continue à dépendre de l’importation.
Concernant les produits forestiers non ligneux, le liège est de loin le plus valorisé, ajoute la DGF, soulignant qu’il constitue une ressource «stratégique» du fait de ses multiples usages. Cependant, la production de ce produit noble se situe seulement entre 60 000 et 80 000 q/an.
Une quantité jugée «relativement faible» mais les potentialités d’augmenter la production nationale de liège à court terme sont «considérables» et pourraient même grimper à plus de 200 000 q, estime la DGF.
Concernant les programmes de reboisement lancés par l’Algérie, la DGF a fait savoir que plus de 1 million d’hectares ont été implantés depuis 1962, dont 856 820 ha au titre du Plan national de reboisement, avec 60% de plantation forestière, 36% de plantation fruitière et 4% de plantation pastorale.