Produit d’une ferme d’élevage à Chlef  : La viande bovine vendue à 1600 DA le kilo

02/04/2023 mis à jour: 08:27
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Une ferme d’élevage moderne à Chlef

 A chaque Ramadhan et pour la quatrième année consécutive, la viande bovine fraîche est vendue aux consommateurs, dans une boucherie au centre de Chlef, à 1600 DA le kilo pour la viande avec os et 1900 DA le kilo pour celle sans os.

Il s’agit d’un produit issu exclusivement d’une ferme d’élevage moderne qui appartient avec ladite boucherie, à la même entreprise que dirige l’éleveur professionnel à l’origine de cette initiative portant vente directe de viande bovine aux consommateurs à des prix raisonnables. 

«Depuis quatre années, et malgré le coût élevé de l’élevage, nous avons décidé de consentir un effort particulier, à chaque mois de Ramadhan, au niveau de notre boucherie de Chlef, consistant à baisser les prix de vente de la viande bovine issue des animaux de notre exploitation d’élevage dans la région. 

C’est un effort important consenti dans le domaine et qui permet aux citoyens d’acheter à un prix raisonnable cette viande de très bonne qualité et très prisée par les consommateurs en ce mois sacré», nous a confié l’éleveur-producteur concerné. Celui-ci est un éleveur au savoir reconnu dans la filière bovine, en ce sens qu’il cumule une solide expérience de plus de 20 ans dans l’activité d’importation et d’élevage des génisses de reproduction et des veaux à viande. Sa ferme est située dans une zone agricole, au nord de Chlef, sur une superficie de plus de 2,5 hectares.

 C’est ici que sont en effet élevées les génisses importées ainsi que les bovins d’engraissement pour l’abattage. «Tout est mis en œuvre pour que ce type d’élevage soit assuré selon les normes internationales requises en la matière. Depuis plus de 20 ans, nous travaillons à satisfaire nos clients avec un produit de qualité et à un prix compétitif», souligne encore le propriétaire de la ferme d’élevage bovin, l’une des plus importantes au niveau national.

 Et c’est à juste raison d’ailleurs qu’il plaide pour une filière d’élevage performante et durable, pour peu, précise-t-il, que celle-ci soit parfaitement organisée, assainie, soutenue et bénéficiant d’allégements des taxes et droits payés à l’importation, afin de lui permettre de contribuer significativement à la satisfaction du marché national en viande bovine locale. 

Il se plaint cependant que certaines contraintes rencontrées par son entreprise d’élevage bovin ont tendance à rendre difficile l’objectif visé à ce propos, comme le retard accusé dans l’octroi d’un terrain pour la récolte du maïs ensilage à Chlef, un fourrage qui est essentiellement produit dans le sud du pays. «Malheureusement, j’attends toujours le déblocage de ce dossier, malgré que la décision d’affectation de ce terrain ait été validée en 2008 par les services du ministère de l’agriculture et notifiée en temps opportun aux autorités concernées à Chlef», déplore-t-il. 
 

Il espère néanmoins que les responsables concernés, au niveau central et local, se pencheront au plus vite sur la question, car l’acheminement de ce type de fourrage essentiel des zones de production éloignées ne fait qu’amplifier, d’après lui, les frais (entretien, soins et alimentation des bovins ) au niveau des fermes d’élevage en activité. 

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