Le traitement des demandes de visas pour l’Espagne sera scindé en deux, et une des parties concernera celles formulées pour la première fois. «Un traitement spécifique aux primo-demandeurs» pour, indique le consul général d’Espagne à Oran, M. Juan Lopez Herrera, plus d’efficacité dans la gestion de ce dossier qui enregistre toujours un afflux remarquable.
«Cela ne va pas résoudre tous les problèmes en un claquement de doigts, mais je promets de faire tout mon possible pour que les choses aillent de mieux en mieux», a ajouté en substance le même diplomate qui s’est exprimé lundi à l’hôtel Royal, à l’occasion d’une cérémonie de célébration de la fête nationale de son pays.
Dans son bref discours, il a mis l’accent sur les liens historiques entre les deux pays caractérisés, dit-il, par des va-et-vient de populations au gré des époques citant la période musulmane en Andalousie, région dont il dit qu’il est originaire mais aussi l’occupation espagnole, notamment d’Oran, ainsi que l’émigration d’un nombre conséquent de ses concitoyens durant la colonisation française et l’accueil, durant la même période, des réfugiés républicains fuyant le régime franquiste à la fin de la guerre civile.
Pour lui, aujourd’hui, «les Algériens installés en Espagne contribuent eux aussi, par leur travail et leurs investissements, au développement économique de l’Espagne».