Pour garantir plus de transparence : «La concrétisation de la nouvelle gouvernance budgétaire, une nécessité»

28/09/2023 mis à jour: 22:42
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Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a effectué une visite d’inspection à Aïn Defla - Photo : D. R.

Le premier argentier du pays, Laaziz Faid, a appelé, depuis Aïn Defla, à davantage de coordination et de raffermissement des liens entre les différentes structures administratives.

La problématique de la coordination entre les différents départements ministériels et de la circulation de l’information économique est-elle en voie d’être prise en charge ? La dernière sortie du ministre des Finances, Laaziz Faid, à l’occasion de sa visite d’inspection dans la wilaya de Aïn Defla, abonde dans ce sens. Le premier argentier du pays a en effet appelé à davantage de coordination et de raffermissement des liens entre les différentes structures administratives. Objectif : amorcer le développement au niveau local et national et promouvoir les services fournis au citoyen.

Des services en quête de qualité à l’ère où l’administration s’est inscrite dans le processus de digitalisation, qui tarde toutefois à s’accélérer. D’où la nécessité de lever les blocages à l’origine de nombreux retards dans la réalisation de projets d’intérêt public. Ce qui devrait amener les responsables sectoriels à adopter une nouvelle approche.

Le ministre a d’ailleurs insisté sur ce point appelant à «la consécration d’une approche interactive étroite avec les services du secteur». Comment ? En misant sur «l’encouragement de l’interaction entre tous les niveaux de l’administration, l’intensification de la coordination et la généralisation de l’application du code de déontologie à toutes les structures du secteur, la fixation des conditions d’occupation des fonctions supérieures en toute transparence, en sus de l’encouragement de l’émergence des compétences».

Ce sont en somme les orientations du ministre des Finances qui a, par ailleurs, plaidé pour un travail d’équipe en vue d’établir des programmes et des plans bien ficelés à même de développer l’économie nationale. Ce qui manque justement à l’heure actuelle et c’est ce qui pèse sur le budget de l’Etat avec des études non achevées et des programmes élaborés sans prospective ni planification. Comme conséquences, des rallonges budgétaires et des retards dans la réalisation des projets.

Ce que la Cour des comptes a déjà relevé dans ses rapports périodiques. A rappeler dans ce sens que le volume des opérations de réévaluation au niveau de l’ensemble des secteurs et des programmes sur la période 2010-2020 a atteint 5296 milliards de dinars, soit 26% de l’ensemble du budget d’équipement de l’Etat sur cette période, selon les chiffres officiels. D’où l’intérêt pour les projets d’être maturés pour répondre aux conditions économiques et impacter positivement les populations locales, comme rappelé à maintes reprises par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane.

C’est ce qui montre aussi l’importance de mettre en œuvre le nouveau mode de gouvernance budgétaire. «La concrétisation de la nouvelle gouvernance budgétaire adéquate et réformatrice de la finance publique est devenue aujourd’hui une nécessité impérieuse», a rappelé M. Faid de Aïn Defla. Et de préciser : «Ces réformes visent à garantir plus de transparence quant à la préparation et à l’exécution du budget à travers l’insertion de nouveaux documents budgétaires».  

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