L’APC de Guelma a lancé une opération pour la fourniture et pose de ralentisseurs ayant ciblé quelques artères très fréquentées notamment à proximité des mosquées.
Mais contre toute attente, les vieilles pratiques sont toujours en vigueur avec la pose de dos-ânes non normalisés dans d’autres rues provoquant de gros dégâts aux trains avant, carters, bas de caisse et autres pièces vulnérables des véhicules.
«En effet, à l’issue d’un avis d’attribution provisoire, la pose des ralentisseurs normalisés a été fixée à proximité de la majorité des mosquées de la ville», a confirmé à El Watan un élu de l’APC.
Et de préciser : «Cette opération est en cours ainsi qu’à proximité des écoles primaires de la ville. Nous n’avons pas pu poser des ralentisseurs principalement au niveau de certaines rues en travaux ou détériorées».
Quant aux ralentisseurs non normalisés, et ils sont nombreux à avoir été «dressés» sur la voie publique à Guelma, nous n’aurons aucune réponse à ce sujet ou du moins «que certains projets de réfection ou de goudronnage d’artères, réalisés par des entreprises contractuelles avec des parties autres que l’APC, ont effectivement été suivis de pose de dos d’âne non réglementaires, bien qu’une telle initiative est sujette à une autorisation préalable validée par la commission des transports», conclut notre source.
Quoi qu’il en soit, si l’on se réfère à la réglementation en vigueur, la pose des ralentisseurs de type trapézoïdal et de type dos d’âne a été définie (pour la nature, la forme, les dimensions et les prescriptions techniques) et publiée au Journal officiel de la République algérienne.
Il est notifié, pour le ralentisseur de type dos d’âne une hauteur de 10 centimètres, une largeur de 4 mètres et une saillie d’attaque de 5 millimètres, lit-on dans les caractéristiques en annexe de l’arrêté. Quant au ralentisseur de type trapézoïdal, les dimensions sont de 10 cm pour la hauteur du plateau pour une longueur de 1 à 1,4 mètre (rampe d’accès).
Bien évidemment et nous l’aurons compris, la hauteur des ralentisseurs à Guelma dépasse de loin ce qui est préconisé par la loi, quant au plateau il est, pour ainsi dire, inexistant, puisque c’est une «bosse» qui fait obstacle aux automobilistes.