L’Entreprise portuaire de Skikda a signé une convention de partenariat avec le Centre de recherche en environnement d’Annaba, relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en vue de la création d’une unité mobile dédiée au traitement des déchets liquides pollués, a indiqué son PDG, Ryad Hadjal.
Ce partenariat prévoit la création et la mise en service d’une unité mobile d’accueil et de traitement des déchets liquides pollués résultant de l’activité des bateaux par remorqueurs par le Centre de recherche en environnement d’Annaba.
Opérationnelle dans six mois avec une capacité de 5 m³ par heure, elle sera la première du genre dans les ports du pays. L’Entreprise portuaire de Skikda «sera une entreprise pilote».
L’unité utilisera des nanoparticules vertes, 100% naturelles et respectueuses de l’environnement, ainsi que l’énergie solaire, ce qui en fait une solution «durable et innovante» pour le traitement des déchets liquides et des eaux de cale. Elle s’inscrit dans le programme de développement du port et dans l’application des principes de la convention Marpol 73/78 sur la prévention de la pollution par les navires.
La station aspirera les eaux de cale accumulées sous les remorqueurs en raison des fuites de carburants, des huiles et lubrifiants de moteurs contenant divers polluants, dont les hydrocarbures et les particules minérales. Les remorqueurs du port de Skikda produisent environ 100 m³ d’eaux de cale par an, selon la même source.
Dans une première phase, l’unité traitera les eaux issues de l’activité des remorqueurs, avant d’élargir son action aux eaux de cale des navires. L’eau traitée sera réutilisée pour l’irrigation et d’autres activités, tandis que les huiles récupérées seront transformées sous forme de pâte pour être réutilisées.