Après Tahar Djaout (1991) pour son roman Les vigiles aux éditions seuil et Kamel Daoud (2018) pour Zabor ou les Psaumes publié chez Barzakh, Boualem Sansal est le lauréat de l’édition 2022 pour son dernier roman Abraham ou la cinquième Alliance (Gallimard), un prix reçu, samedi dernier, au prestigieux hôtel Pams de Perpignan. «Que dire, sinon je suis flatté par ce prix, parce que méditerranéen et parce que son jury est des plus prestigieux.
C’est un honneur de recevoir ce prix très connu. C’est un prix très apprécié, important. Kamel Daoud l’a également obtenu et nous partageons beaucoup d’idées, d’analyses. Nous partagerons donc aussi ce prix désormais», a-t-il déclaré, ému et dans une grande humilité. Selon le jury M. Sansal a été récompensé pour cette «parabole sur la puissance et les faiblesses de la pensée religieuse…».
A Perpignan, l’auteur du Serment des barbares, 2084, la fin du monde, Le village de l’Allemand, Rue Darwin, Le train d’Erlingen entre autres…, très sollicité, a dédicacé ses livres, donné plusieurs interviews et échangé avec des lecteurs et d’autres auteurs. Le Centre méditerranéen de littérature, créé en 1982 à l’initiative d’André Bonet, a pris, dès 1985, une nouvelle dimension avec l’institution d’un prix littéraire qui récompense, chaque année, un ouvrage écrit en prose et en français traitant d’un sujet méditerranéen. Au fil des années, cette récompense est devenue une référence dans le monde de l’édition.
Ce prix dispose d’un jury prestigieux composé de personnalités, comme Patrick Poivre d’Arvor ou André Stil.