Le Parti des travailleurs (PT) réitère à nouveau son appel pour l’augmentation du salaire minimum garanti (SNMG). «Le PT insiste sur le fait que la question du pouvoir d’achat concerne l’ensemble des travailleurs et leurs familles, actifs ou retraités, relevant de la fonction publique ou du secteur économique ou des services», explique le secrétariat du bureau politique de ce parti dans un communiqué rendu public, hier.
A ce titre, la formation présidée par Louisa Hanoune plaide pour une augmentation significative du salaire national minimum garanti (SNMG), «en intégrant les effets de l’inflation». «Le PT considère que seule une politique salariale, fondée sur l’échelle mobile des salaires et des pensions, est à même de contrer l’impact dévastateur de l’inflation galopante qui neutralise instantanément toute augmentation de salaires, de pensions et autres allocations», a insisté ce parti.
Affirmant qu’il prend acte des «récents acquis socioprofessionnels obtenus par certaines catégories de fonctionnaires des secteurs de l’éducation nationale et de la santé, le PT apporte son soutien inconditionnel aux différents syndicats des deux secteurs qui ont dénoncé l’attitude unilatérale des ministres de tutelle qui ont élaboré ces textes de lois et qui réclament une révision de ces statuts, jugées injustes et plus particulièrement envers les catégories les plus modestes de fonctionnaires, et néanmoins colonne vertébrale de ces secteurs névralgiques».
«Ils méritent des conditions de travail et de rémunérations à la hauteur de leurs rôles essentiels au sein de l’école publique et dans les structures publiques de santé», ajoute le communiqué. Dénonçant la persistance de la guerre génocidaire contre le peuple palestinien, le Parti des travailleurs, lit-on dans le même communiqué, «appelle les autorités de notre pays à reconsidérer les aides octroyées à l’Autorité palestinienne, et à les réorienter directement vers les populations palestiniennes, victimes de famine et de guerre génocidaire».
Selon le parti, «la Nouvelle Syrie», qui a vu le jour «avec le concours actif de puissances étrangères (USA, Turquie, entité sioniste…), constitue un basculement dans toute notre région et l’annonciateur de nouvelles guerres de chaos… qui doivent dicter des mesures d’anticipation pour protéger notre pays de tout projet visant notre nation en levant tous les obstacles à la liberté, à la démocratie indispensables à toute mobilisation en défense de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale».