La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, réitère à nouveau son appel à la prise en charge des revendications des étudiants en médecine, en grève depuis plusieurs semaines.
Intervenant à l’ouverture des travaux de la réunion de la commission des jeunes de son parti, tenue samedi à Alger, elle met en garde contre la transformation de «ce mouvement revendicatif en une crise politique». «Nous exprimons notre inquiétude face à la situation des étudiants en médecine, qui protestent pacifiquement depuis plus de 40 jours.
Est-il est logique que les autorités recourent à la répression ? Les autorités ignorent-elles la situation infernale à laquelle font face les résidents et le corps médical en général dans les hôpitaux ?», demande-t-elle, affirmant que cette crise «ne concerne pas seulement le ministère de l’Enseignement supérieur». «Il faut donner des garanties à ces étudiants qui se sont montrés exemplaires depuis le début de leur mouvement.
Ils prennent leurs décisions de manière démocratique et organisent leurs manifestations au sein de leurs campus. Pour les rassurer, il faut que le ministère des Finances prenne des mesures concrètes en leur faveur», déclare-t-elle.
La première dame du PT n’a pas voulu s’attarder sur le cas de l’écrivain Boualem Sansal, dont elle a qualifié les déclarations «d’odieuses». «Il ne faut pas que cela nous détourne des questions plus importantes», lance-t-elle. Mme Hanoune appelle, dans la foulée, à la nécessité d’ouvrir un débat national sérieux «pour sauvegarder l’intégrité de nos territoires, tels qu’hérités à l’indépendance».
«La mobilisation du peuple algérien, pour faire barrage à tous les plans des pays étrangers et de certains pays arabes visant la déstabilisation de l’Algérie est une urgence», explique-t-elle. La secrétaire générale du PT insiste aussi sur «le recouvrement des libertés démocratiques».