Certaines routes desservant la ville d’Ouled Moussa sont dans un état catastrophique. C’est le cas des axes menant vers la zone industrielle, dont le revêtement se fait attendre depuis plusieurs années.
«Nous sommes durement pénalisés par cette situation. Il y a des véhicules auxquels on refait la suspension chaque trois mois», indique Mahmoud, gérant d’une entreprise de fabrication de meubles. «Plus de 50% des routes du chef-lieu sont dégradées», déplore un automobiliste.
Du côté est de la ville, impossible de rouler à plus de 40 km/h. Les nids-de-poule et les crevasses sont légion, notamment sur la route menant vers Boumerdès. Même décor sur l’axe de Kharrouba, devenu le calvaire des automobilistes. Un élu à l’APC affirme qu’une enveloppe de 37 millions de dinars a été dégagée récemment par l’APC afin de revêtir la route s’étendant de la zone d’activité jusqu’au à la 2e rocade. Mais les travaux peinent à démarrer en dépit des réclamations incessantes des investisseurs et autres usagers.