Circulant à bord d’une voiture particulière immatriculée dans une wilaya limitrophe à celle de Biskra, 4 hommes âgés de 20 à 28 ans ont été arrêtés par les agents de la brigade d’intervention rapide en poste au point de contrôle fixe de la sortie-nord de la ville de Biskra avec en leur possession 660 capsules de prégabaline 300 mg soigneusement dissimulées derrière le tableau de bord du véhicule, a indiqué jeudi dernier, la cellule de communication et des relations publiques de la direction de la sûreté de Biskra.
Selon nos sources, le quatuor incriminé avait été repéré à son arrivée à Biskra où les agents de la police du service cité avaient été intrigués par la dégaine des suspects détenant une forte somme d’argent. Ils ont alors transmis leurs soupçons aux agents de la brigade de recherche et d’invention (BRI) lesquels ont mis en place une filature discrète et ciblée afin de connaître les intentions et actions des suspects.
Ceux-ci auraient contacté leurs fournisseurs en produits psycho-actifs et c’est sur le chemin du retour qu’ils ont été interpellés en flagrant délit avec la marchandise, dont le commerce est strictement réglementé, est-il précisé. Déférés devant le parquet de Biskra, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt sur ordre du procureur de la République pour constitution d’une bande de malfaiteurs et pour détention et trafic de produits pharmaceutiques psycho-actifs.
A Ouled Djellel, les agents de la section de la police judiciaire du groupement de la gendarmerie nationale de cette nouvelle wilaya ont découvert 1800 autres capsules de prégabaline 300 mg dans une maison familiale située dans une cité du chef-lieu de la wilaya, a-t-on appris de sources fiables. Agissant sur la base d’informations faisant état d’un trafic de produits psycho-actifs à partir de ce domicile, les enquêteurs de la gendarmerie nationale y ont effectué une perquisition en coordination avec le procureur de la République, est-il indiqué.
Un homme a été arrêté, tandis que la marchandise d’une valeur approximative de 921 000 DA a été saisie. L’enquête se poursuit afin de déterminer l’étendue de ce réseau de distribution illégale de ces capsules psycho-actifs et les complicités et accointances dont bénéficie nécessairement le mis en cause pour se procurer cette matière médicamenteuse détournée de ses fonctions initiales et la commercialiser clandestinement au détriment de la santé publique, note-t-on.