Dans la perspective de l’ouverture du capital de la Banque de développement local (BDL) et le début de la période de souscription fixée entre le 20 janvier et le 20 février, une rencontre d’information et de sensibilisation au profit des opérateurs économiques et des investisseurs de la région d’Oran a été organisée, mardi soir, à l’hôtel Oran Bay (ex-Sheraton), en présence des directeurs généraux de la Banque en question, de la Bourse d’Alger et de la Cosob.
Dans une déclaration en marge de la cérémonie, Youcef Lalmas a mis en avant l’intérêt qu’il y a, pour sa banque, à augmenter ses capacités de financement pour mieux contribuer à l’essor de l’économie du pays, mais aussi pour redynamiser la Bourse qui a connu ces derniers temps un certain ralentissement. La BDL, elle-même affichant des résultats positifs et des perspectives encourageantes pour les prochaines années, tend aussi à se développer et à étendre son réseau, notamment à l’ouest du pays en donnant comme exemple l’inauguration, le même jour, d’une nouvelle agence à Hammam Bouhdjar (wilaya de Aïn Témouchent).
En réponse à une question, le DG de la BDL a considéré que l’entrée en Bourse des banques publiques est une initiative qui reste encore nouvelle, et que l’expérience du CPA, la première à franchir le pas, a été bien analysée, laissant entendre que la décision de la BDL à lui emboîter le pas a été mûrement réfléchie. La très forte participation enregistrée dans ce cadre-là est jugée très importante dans la mesure où elle contribue également à l’inclusion financière avec l’absorption des capitaux qui échappaient jusque-là au circuit formel. «Nous avons le Syndicat des banques qui nous accompagne, et c’est pour cela que ce sont en tout 1300 agences qui sont concernés par l’accueil des souscripteurs», a-t-il indiqué, pour signifier que les agences des autres établissements sont mises à contribution en plus de Société Générale.
«L’objectif recherché par cette opération est à la fois direct et indirect, car il permet également de rehausser l’image de marque de la banque, car l’entrée en Bourse exige plus de transparence, une gestion optimale mais aussi, même si le processus est déjà en cours, une adaptation technologique autant dans le fonctionnement que dans la promotion de nouveaux services et produits financiers», a-t-il également indiqué. L’augmentation du capital par appel public à l’épargne concerne un montant global de l’épargne à lever de 61,88 milliards de dinars. Le nombre d’actions émises est de 44,2 millions pour un prix d’émission fixé à 1400 DA.
Un taux de 40%, soit 1 768 0000 actions, est réservé aux personnes physiques de nationalité algérienne résidentes (avec un seuil minimum d’achat fixé à 10 actions). Le reste est partagé moitié-moitié entre les investisseurs professionnels (institutionnels et qualifiés) pour un seuil minimal d’achat de 1000 actions et les personnes morales publiques et privées de droit algérien avec un seuil minimal de 500 actions.