Deux passeurs, âgés respectivement de 30 et 34 ans, qui constituaient un réseau activant dans la préparation de l’émigration clandestine, ont été arrêtés à Oran par la brigade de la police judiciaire de Sidi El Bachir, dans la daïra de Bir El Djir.
C’est suite à une perquisition d’un appartement que les passeurs avaient loué, au niveau de cette commune, que l’arrestation a eu lieu. Parmi les deux passeurs arrêtés, l’un faisait d’ores et déjà l’objet d’un mandat d’arrêt pour une affaire de vol de bétail et était recherché par les services de police.
Le communiqué de la police parvenu à notre rédaction précise qu’en plus de l’arrestation des deux passeurs, le démantèlement de ce réseau s’est traduit par la saisie d’un bateau de 7,80 m et équipé d’un moteur d type Marcury 300 chevaux, en plus du matériel utilisés dans les voyages clandestins par mer, notamment un baril de gasoil de 20 litres et des gilets de sauvetage.
A vrai dire, la genèse de cette affaire remonte à une plainte déposée par une femme selon laquelle des inconnus avaient tenté de pénétrer par effraction dans la maison qu’elle louait.
Après investigation, et en menant en filature les suspects, les policiers ont abouti à l’arrestation de 6 personnes, dont le principal suspect, qui se révélera par la suite être membre d’un réseau de passeurs. Les deux inculpés, affirme-t-on, préparaient un voyage clandestin par voie de mer et ils proposaient aux potentiels haraga la somme de 75 millions de centimes par personne pour le prix du voyage, dont le point de départ devait être une des plages d’Aïn El Turk.