Le consul général de France à Oran, Alexis Andres, s’est rendu, mercredi et jeudi derniers, dans la wilaya de Chlef pour prendre connaissance des atouts naturels et des potentialités économiques et culturelles dont recèle la région.
Dans un entretien à El Watan, il s’est dit émerveillé par la diversité naturelle et les atouts touristiques et économiques qu’offre la wilaya de Chlef. Le consul général était accompagné de responsables à l’ambassade de France, à savoir la conseillère de coopération et de l’action culture et de la directrice générale de l’Institut culturel français en Algérie qui est chargée du volet coopération universitaire et de recherches ainsi que de la conseillère agricole de l’ambassade et la responsable du secteur agricole de l’agence d’accompagnement des entreprises Business France.
Il a eu des entretiens avec le wali de Chlef, le recteur de l’université Hassiba Benbouali et le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Chlef, et a visité deux fermes agricoles, l’une spécialisée dans l’élevage et l’autre dans l’arboriculture. A l’issue de cette visite, le consul général, Alexis Andres, a exprimé son entière satisfaction quant aux possibilités de partenariat entre des entreprises françaises et chélifiennes, notamment dans l’aquaculture, l’agriculture, l’agroalimentaire, le tourisme, la pêche et l’environnement. Il s’agira, a-t-il précisé, d’identifier les pistes pour de possibles partenariats qui permettent de renforcer la capacité productive de l’Algérie.
En matière de construction et d’urbanisme, par exemple, le consul général a fait part de ses échanges qu’il a eus avec le wali de Chlef, sur «L’opération d’envergure de reconstruction de la ville de Chlef après le violent séisme du 10 octobre 1980 et l’enrichissante expérience acquise dans ce domaine». A ce propos, il a souligné que «la ville de Chlef s’est rebâtie après les séismes de 1954 et 1980 avec des normes antisismiques et une conception des plans d’urbanisme très avancées. Je pense qu’il y a là matière à échanger et à partager les expériences très intéressantes avec la France et que nous avons beaucoup à apprendre de la manière dont la région de Chlef a su se relever de ces drames». Sur un autre plan, le consul général a indiqué que «Chlef, c’est aussi la ville natale du lexicographe et éditeur, Paul Robert, et que cela est dans la valorisation de l’image de Chlef en France.
C’est un beau potentiel de raconter tout cela, car si on connait bien le Petit Robert, on ne sait pas forcément en France que Paul Robert est né à Chlef». Il a été aussi question lors de cette visite «d’échanges entre l’université de Chlef et des universités françaises, tout en encourageant la mobilité entre elles et les projets de recherches plus structurels». Sur le plan culturel, le consul général de France, Alexis Andres, a fait savoir qu’il «existe un bel Institut culturel français à Oran qui peut lui aussi travailler en partenariat avec des structures culturelles locales, surtout que la ville de Chlef dispose d’un beau musée national d’histoire et d’un fabuleux palais de la culture».