Mardi dernier, le théâtre national Mahieddine Bachtarzi a fait le plein lors de la représentation théâtrale pour enfants de la pièce intitulée ‘‘Aqmil ma yali (Complète ce qui suit), interprétée par la troupe de jeunes comédiens de la wilaya de Médéa.
Dans une scénographie élémentaire que résument des tableaux déclinant une bibliothèque, les cinq jeunes interprètes ont foulé la scène théâtrale pour camper des rôles dont la quintessence est de mettre en avant l’importance du livre et la lecture entre les mains de l’enfant. Les élèves des établissements scolaires du premier palier avaient suivi – même si parfois il y avait du chahut dans les travées – avec attention l’œuvre théâtrale autour de la passion de l’outil livresque, élément central que le metteur en scène a tenu à apparenter à un amour d’un homme épris de sa moitié.
Tout compte fait, au-delà de l’esprit critique, de l’analyse, de l’imagination suscitée et des capacités cognitives qu’il peut développer chez l’enfant, le livre reste toujours cet outil didactique incomparable, qui permet, comme déclamé à l’unisson dans le final de la pièce, de s’affranchir, de ne pas ‘‘avoir faim, d’avancer et d’innover’’. Une question, cependant, nous interpelle : combien de chefs d’établissements scolaires jugent utiles d’installer des clubs de lecture pour leurs élèves ? F