Nouvelles de Mostaganem : Sept familles vivent dans des conditions précaires

19/02/2025 mis à jour: 15:50
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Photo : D. R.

A Mostaganem, sept familles sont laissées à l’abandon dans les 72 locaux commerciaux sordides, situés à Haï Djebli Mohammed. Certaines vivent dans ces conditions depuis 2014, sans aucune aide, malgré leurs nombreuses demandes de relogement.

Les autorités semblent avoir oublié leur existence, les laissant dans une situation de détresse totale. Ces 72 locaux, de 32 m² chacun, sont loin de respecter les normes minimales de vie. Chaque unité fait office de cuisine, de salle de bain, de toilettes et de chambre à coucher, une promiscuité insupportable qui rend la vie quotidienne intenable.

L’état des lieux est catastrophique, a-t-on constaté : infestations de rats et de cafards, escaliers transformés en décharges et en toilettes de fortune, délinquance croissante chaque nuit. Un véritable enfer pour les habitants. «Nous vivons dans des conditions insalubres.

La situation empire chaque soir. Ça devient un lieu de tous les maux. C’est devenu dangereux et insupportable», témoignent-ils, épuisés et désespérés. Parmi eux, N. Hamid, agent de sécurité, vit ici depuis 2014 après avoir déposé une demande de logement en 2007, sans jamais obtenir de réponse.

Les enfants ne peuvent pas étudier dans de telles conditions, et des problèmes de santé, tels que des allergies et des maladies respiratoires, se multiplient. L. Mouna, veuve, transforme son atelier de couture en espace de vie pour elle et ses deux enfants, une situation encore plus dramatique.

Malgré leurs efforts constants et leurs nombreuses demandes, aucune solution n’a été apportée. «Nous voulons juste un toit décent !», s’exclament des pères de famille comme Madjid, Rachid, Abdelkader, Abdelmadjid et Billal. Ils continuent de se battre dans l’espoir que leur situation finisse par changer.                                 

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