L’année 2024 sera marquée sans nul doute par la réception de la nouvelle route devant relier le port à la bretelle d’Oran, de l’autoroute est-ouest en passant par les rocades ceinturant le grand groupement urbain de la capitale de l’Ouest.
Ce projet, parmi ceux qui ont accusé du retard, est très attendu par la population pour son impact économique mais aussi pour ses avantages sur la circulation, du fait que l’ancienne route, déjà saturée, est de surcroît encombrée par plus de 1500 camions de gros gabarit qui l’empruntent quotidiennement.
Des enveloppes financières supplémentaires conséquentes ont été allouées pour l’achèvement des travaux qui n’ont que trop duré.
Les obstacles rencontrés pour la réalisation du projet sont d’ordre technique avec des éboulements imprévus qui ont nécessité des interventions d’urgence sur un tracé difficile, mais aussi administratives avec des réévaluations successives de l’enveloppe financière allouée à l’origine et alourdies par la nécessité de suivre des procédures parfois contraignantes.
Le taux d’avancement des travaux a atteint 95% en octobre dernier pour un budget global estimé à 50 milliards de DA, selon certaines sources. Sur un autre plan, suite à l’inauguration de l’usine Fiat à Tafraoui, la route menant à cette nouvelle zone industrielle a bénéficié d’un projet de dédoublement de sa voie, afin de répondre aux nouveaux besoins en termes de fluidité du trafic attendu à l’avenir.
Dans le même registre de la circulation, la future trémie du grand rond-point dit de la Pépinière et à laquelle une enveloppe de 1,7 milliard de DA a été réservée, est l’un des projets qui ont été réactivés, suite au gel qui a concerné tout autant une réalisation de même type prévue du côté de la station El Bahia, un autre point de congestion redouté par les automobilistes.
Sur un autre plan, la nouvelle station de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc, à l’ouest d’Oran, est l’autre grand projet attendu pour l’année 2024 mais celui-ci n’accuse pas de retard et sera donc livré dans les délais, c’est-à-dire juste avant la fin de l’année. Les travaux, confiés entièrement à des équipes et des entreprises algériennes, vont bon train et les autorités restent confiantes et le confirment à chaque visite sur site.
Les essais techniques seront effectués le mois de décembre prochain et cette usine, d’une capacité de 300 000 m3 jour pour un coût de réalisation estimé à 32 milliards de DA, contribuera largement à couvrir les besoins en eau potable de la wilaya d’Oran, notamment sa partie Ouest mais aussi d’autres wilayas de la région.
L’optimisme est tel qu’on annonce, pour très prochainement, la seconde phase du projet consistant en l’accueil des installations et des équipements qui seront utilisés pour le dessalement d’eau de mer.
Les travaux concernant les différentes canalisations sont entrepris en parallèle pour éviter les retards dans la mise en service.
Dans le domaine de la santé, le secteur sera renforcé à Oran par deux établissements dont les projets ont été notifiés vers la fin de l’année 2023 et seront donc lancés cette année. Il s’agit de l’hôpital des maladies respiratoires et des allergies prévu à Bethioua et de l’hôpital de 60 lit réservé aux pathologies de la tête et du cou prévu à proximité de l’EHU.