L’entraîneur algérien, Abdelhak Benchikha, ne drivera pas le Doyen la saison prochaine. L’option Denis Lavagne, le coach français qui a dirigé récemment le CSC, la JSK et l’USMA, est très plausible.
Très proche d’un retour à la barre technique du Mouloudia d’Alger, et constituant une priorité pour les responsables du club, notamment le chargé de recrutement et bras droit du président, en l’occurrence Khaled Adnane, l’entraîneur algérien, Abdelhak Benchikha ne drivera pas le Doyen la saison prochaine. Pourtant, tout semblait aller dans le sens d’un come-back de l’ancien sélectionneur, avant que l’aspect financier ne remette tout en cause.
En effet, s’étant entendu avec la direction algérois sur plusieurs points, notamment la composante de son staff et les objectifs, en passant par la date de reprise des entraînements et le programme de préparation, un désaccord est survenu sur la rémunération mensuelle que devait toucher l’actuel coach de Difaâ Hassania Al Jadidi (Ligue 1 – Maroc).
Selon une source proche du MCA, Benchikha se serait montré trop gourmand, au point de contraindre la direction à écarter définitivement son nom de la liste des entraîneurs susceptibles de driver le vieux club algérois.
La page Benchikha tournée, toutes les pistes semblent se diriger vers l’ancien coach du CSC, de la JSK et de l’USMA, le Français Denis Lavagne. Ce dernier, fraichement proposé à la direction du Mouloudia bien que ne constituant pas une priorité, semble le plus indiqué pour prendre les destinées de la barre technique du club algérois. En fait, la direction algéroise est sur deux autres pistes.
Celle des Franco-Bosniaque Mécha Bazdarevic et Faruk Hadzibegic. Néanmoins, la venue de l’un de ces deux techniciens semble compromise en raison des salaires des deux techniciens, qui exigent beaucoup plus que ce que leur a proposé le boss mouloudéen Hakim Hadj Redjem. Une contrainte qui pousse les responsables mouloudéens à se tourner vers un Denis Lavagne qui a une exigence salariale plus modérée, sans compter que le technicien français connait bien le championnat algérien pour y avoir exercé plusieurs saisons ces dernières années.
En tous les cas, la direction, qui compte engager un entraineur le plus tôt possible, devra trancher incessamment, en désignant un successeur au Tunisien Khaled Benyahia avant la fin du mois, pour qu’il puisse diriger la préparation d’intersaison dont le coup d’envoi est programmé pour le début du mois de Juillet.
Un autre Africain ciblé
Dans le volet recrutement, les choses aussi semblent traîné quelque peu au Mouloudia, malgré l’engagement de quatre éléments jusque-là. En effet, les responsables algérois peinent à officialiser avec les quelques joueurs ciblés.
Ainsi, on apprend que les responsables du recrutement ont jeté leur dévolu sur un nouvel attaquant africain, après le Nigérian Victor Mbouma qui est attendu ce week-end pour s’engager officiellement.
Une nouvelle piste africaine, qui contraint la direction, et à la surprise générale, à se séparer de son second étranger, à savoir le Ghanéen Joseph Esso. Une séparation qui risque de poser problème, puisque le Ghanéen, et comme c’est toujours le cas avec l’Ivoirien Isla, exige une indemnisation conséquente pour la résiliation de son contrat.
Pour rappel, la direction algéroise s’est adjugée les services de trois joueurs, à savoir Ammar Oukil (RCA), Houari Ferhani (ESS) et Tayeb Hammoudi (PAC), même si l’engagement de ce dernier n’a pas été annoncé officiellement.
A ces joueurs, il faudra ajouter celui du Nigérian Mbouma qui signera son contrat à son arrivée à Alger, et du milieu de terrain de l’USM Bel-Abbés, Abdelkader Menezla, qui s’est engagé avec l’équipe réserve.
Pour ce qui est des joueurs ciblés, la direction algéroise est sur la piste de Redouani et Achour (USMA), Dahamni (ASO Chlef) et Debbih (CSC), en passant par les deux pensionnaires du PAC, Bouguerra et Bouzok. Des cibles dont la plupart sont toujours sous contrat avec leurs équipes respectives.