Sous la houlette du recteur de l’université de Mostaganem, le Professeur Boudrah Brahim, s’est tenue le 9ème forum international sur le thème «Discours de guerre et paix, théories et stratégies» à la faculté des sciences sociales.
Cet événement scientifique majeur, qui s’est tenu à la faculté des sciences sociales, a réuni des chercheurs de renom venus de diverses régions du monde, notamment de Palestine, Égypte, Tunisie, Irak, et bien sûr de l’Algérie.
L’inauguration a été assurée par le Dr. Bouthelidja Ramadan, doyen de la faculté, qui a abordé les enjeux contemporains de la guerre et de la paix à travers une réflexion historique et philosophique. Il a notamment souligné la nécessité de protéger les cinq valeurs fondamentales (la vie, la raison, l’honneur, l’argent et la religion), tout en dénonçant les violations des droits humains dans les conflits modernes, citant des événements tragiques tels que le massacre du 8 mai 1945 en Algérie et les récentes violences à Ghaza.
La présidente de la commission scientifique, Dr. Boussoir Nedjma, a ensuite abordé le concept de la paix permanente, autrefois considéré comme utopique. Selon elle, les crises mondiales actuelles, dont la pandémie de Covid-19, rendent cette vision de plus en plus inatteignable. Elle a comparé cette crise sanitaire mondiale aux bouleversements des grandes révolutions scientifiques, soulignant les défis et les incertitudes auxquels l’humanité fait face.
Les discussions du forum ont permis de clarifier les différences entre guerre et paix : la guerre étant synonyme de destruction et de souffrance, tandis que la paix incarne la construction et le renouveau. Les chercheurs ont débattu de questions essentielles, telles que la protection des droits humains, le respect du droit international et l’importance d’une coopération internationale pour prévenir les conflits. L’objectif était de réfléchir à des stratégies concrètes pour protéger la dignité humaine et garantir la paix dans un monde en proie à des tensions géopolitiques croissantes.
Ce forum a renforcé les liens entre chercheurs de divers horizons, favorisant des échanges fructueux. Il a constitué une plateforme essentielle pour réfléchir collectivement à la construction d’un monde plus pacifique. Les discussions ont mis en évidence l’importance de respecter les principes universels des droits humains. Ainsi, il a contribué à des solutions concrètes pour l’avenir.