Cette année, la célébration de Yennayer aura une saveur particulière. Le prix des produits de base nécessaires à cette fête ont augmenté considérablement. «Les prix proposés sont ruineux !», déplore-t-on.
Si les familles mostaganémoises préservent cet important legs culturel avec ses traditions et coutumes relatives à la célébration du Yennayer, Nouvel an berbère qui coïncide avec le 12 du mois de janvier, et demeurent irréversiblement ancrées dans la société mostaganémoise, il n’en demeure pas moins qu’à quelques jours de cette importante fête, les rayons au niveau de certains marchés populaires et supérettes sont déjà bien achalandés en chocolat, friandises et fruits secs. Cela séduit toujours les ménagères, même si, il faut le reconnaître, que ce n’est pas le rush.
«Certes, ce jour représente quelque chose d’important, mais ce n’est plus la cohue des années précédentes. Les clients ne se bousculent plus, les ventes ne sont pas importantes cette année à cause de la hausse des prix», confie un gérant de supérette.
D’autres clients croisés dans les espaces commerciaux nous révèlent sans détour : «On ne peut se priver de ce plaisir. Mais on achète moins qu’avant». «Comme de coutume, le soir on se retrouve en famille pour célébrer Yennayer autour d’un repas traditionnel à base de poulets, couscous baghrir, berkoukes, msemen et cherchem (un met composé de fèves, pois chiche et blé), le tout est égayé par les bougies et chants. On présage aussi une année agricole radieuse, une occasion aussi de se retrouver entre amis».