L’université de Mostaganem accorde une grande importance au développement des start-ups.
Un outil qui permet de faciliter l’intégration des diplômés universitaires, des instituts et des écoles à la vie professionnelle. Ainsi, trois étudiants en fin de cycle, relevant de l’école supérieure d’agronomie, préparent d’importants projets de start-ups, apprend-on de sources bien informées.
Le premier a trait à l’écotourisme, une des formes du tourisme durable, dont le but est la préservation des espèces végétales et animales (flore et faune), du patrimoine culturel et des aires protégées dans le grand Sud. Les travaux sont menés par une étudiante à Tamanrasset, une destination touristique par excellence. Notre source a précisé que le wali a donné son accord de principe quant à un soutien financier.
Ce projet a été évalué à 25 milliards de centimes et permettra la création de 50 postes d’emplois. Quant au second projet, ce sont deux étudiants qui s’intéressent à la pisciculture (élevage de poissons), à circuit fermé. Il sera implanté dans la wilaya de Relizane. Une technologie avancée dans de nombreux pays dans le monde. L’objectif est de révolutionner le secteur d’activité et augmenter la production. Pour la nourriture de ces poissons, les deux étudiants vont utiliser une technique innovante qui leur permettra de réaliser d’énormes profits en économisant sur le coût d’achat des aliments.
Il s’agit de la production de farine à partir des feuilles de Moringa (végétal) et de grillon (des insectes). Des ressources disponibles dans notre milieu naturel qui entrent dans la composition de la nourriture des poissons. Ces aliments sont généralement importés. Pour la réussite de ces deux projets qui ont un impact positif sur le plan socio-économique, la Chambre de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya de Relizane fournit le soutien financier, estimé, selon l’étude, à 4 milliards de centimes, et va générer plus de 20 emplois.