Un des axes routiers, en plein cœur de la ville de Mostaganem, long de 900 m, attend son bitumage depuis plus d’une décennie. Habitants et commerçants, qui l’empruntent quotidiennement, se sentent pénalisés et réclament des pouvoirs publics sa réhabilitation dans des délais rapides.
Cela fait plus de 10 ans que les habitants et commerçants du boulevard situé à proximité du rond-point de Sidi Ladjel, plus précisément dans le lotissement d’habitations et commercial mitoyenne à la zone industrielle, à proximité du rond-point de Sidi Ladjel et la résidence universitaire des 1500 lits, attendent désespérément l’asphaltage de leur rue.
Une rue de 900 mètres, qui aurait dû être un axe principal entre la zone industrielle et la ville de Mostaganem, est aujourd’hui un véritable calvaire pour ceux qui l’empruntent. Son état lamen-table, laissé à l’abandon, a brisé l’espoir de ceux qui y vivent et y travaillent. Le boulevard, pourtant existant depuis plus d’une décennie, n’a jamais vu l’asphalte, et il est devenu un dépotoir à ciel ouvert.
L’hiver, les résidents pataugent dans la boue, l’été ils suffoquent sous la poussière. «C’est insuppor-table !», lâchent-ils, «nous avons fait toutes les démarches possibles, envoyé des demandes, mais rien n’a changé !» Leurs appels désespérés ont été ignorés à chaque fois.
Des dizaines de promesses ont été faites, des responsables se sont succédé, mais rien n’a été fait. Cette rue de 900 mètres, où vivent de nombreuses familles et commerçants, semble être tombée dans l’oubli total des autorités locales. Comment expliquer cet abandon alors que d’autres quartiers bénéficient de rénovations régulières ?
«Ce boulevard est une honte pour la ville», clament les résidants. Ce n’est pas seulement une question de confort, c’est une question de dignité. Des centaines de voitures l’empruntent chaque jour, voyant cette artère stratégique dans un état de délabrement total, donnant une image dégradée de Mostaganem. L’attente semble interminable, mais l’espoir d’un bitumage ne meurt jamais. Les habitants se battent toujours, car après plus de 10 ans, le combat n’est pas encore perdu.