Le périmètre du numérique dépasse le secteur de l’informatique, il change la vie des sciences médicales, humaines et sociales qui se croisent naturellement pour construire la pluridisciplinarité, dont l’objet est constitué par les 03 intelligences : économique, humaine et artificielle. Ce modèle ternaire est l’objet d’un parcours cinquantenaire dans de bonnes écoles internationales et selon la norme, évalué.
La référence en reconceptualisation des sciences, dans leurs croisements et leur adaptation scientifique au réel algérien émerge de l’URNOP, faisant de l’Algérie le leader dans le monde arabo-africain en orthophonie, chaire la plus pluridisciplinaire, reconnue par l’international, malgré la réticence connue des pays exportateurs qui ne publient le chercheur des pays du Sud qu’à 02 conditions : 1) il doit investir leurs laboratoires et non les laboratoires de son pays, il ne doit s’attaquer qu’aux problématiques relevant des sciences «peu nocives», c’est-à-dire juste techniques, exemptes de recherches fondamentales qui permettent l’analyse des faits socio-économiques.
La Présidence de la République, le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de la Santé, la DGRSDT et ses agences thématiques, des laboratoires, à l’instar du Laboratoire d’anatomie, Anatomis, de l’université de Tlemcen, le Conseil national de la recherche scientifique et technologique, l’Académie algérienne des sciences, les multiples ENS, starts up, filiales universitaires, le digital en santé, bref, autant de nouvelles structures prônant l’Innovation dans sa notion pluridisciplinaire, ont pour triple souci commun, celui d’aligner l’Algérie sur le mondial avec visibilité et traçabilité du produit national, former l’universitaire utile, c’est-à-dire capable de transformer ses apprentissages en livrables pratiques, utilisables.
Autrement dit, le travail du corps d’enseignants universitaires, du groupe constitué par les acteurs d’une entreprise et l’équipe de recherche évoluent de concert, en consortium, jusqu’à se fondre en une même ressource humaine qui scrute le même objectif.
La notion de cluster, née en pays exportateurs de technologies il y a moins de 20 ans, pour la relance de leur économie en crise, germe donc aussi en Algérie et en pratique, il s’agit d’exploiter valablement, c’est-à-dire scientifiquement le concept de pluridisciplinarité.
Croiser plusieurs idées émanant des diverses spécialités pour optimiser la rentabilité du métier ne se décrète pas mais se conceptualise. Le «temhid nadari», exposé dès le mémoire de graduation, guidera toute décision politique pour fonder le consortium.
Le cahier des charges de tout projet le prévoit dans ses objectifs. La scientificité, l’opérationnalité d’un travail, si elle n’est pas justifiée par de la référence, fera tomber dans la résolution mécanique d’équations sans raisonnement créatif personnel. De la même manière, la non expertise savante ou, pire, l’auto-expertise, aboutit au gaspillage socio-économique.
Cette contribution s’assigne donc la proposition, à notre Etat, d’un modèle théorique, d’une carte conceptuelle, qui indique le chemin de la réussite. Il est neuroscientifique vu que l’idée au résultat exportable est logée dans le cerveau.
Pour aboutir à notre niveau d’expertise, il évolue depuis les années 70-80 à travers une cohérence structurée, contrôlée par de la preuve scientifique, the evidence.
Pour en démontrer l’impact professionnel positif, je prendrai comme exemples de métiers, ceux de médecine, des sciences humaines et sociales sans exclure leur expression par les sciences du langage et les langues étant moi-même sortie des 03 facultés : celles de médecine, des sciences humaines et des langues.
1. Le modèle est d’abord tri-disciplinaire : linguistique + psychologie + médecine
La linguistique et la psychologie cognitives et cliniques sont les 02 sciences qui forment la psycholinguistique née aux années 60, contemporainement aux thèses d’acquisition qui seront suivies aux années 70 par les thèses des apprentissages.
La réflexion date des années 75-80, en termes de neuropsycholinguistique, paradigme qui nous sera emprunté, aux années 90, par des universités comme celles de Stanford, du Québec Trois Rivières, de Lyon, de Genève et de Toulouse Le Mirail. Dans le sillage des célèbres linguistes, qui, comme R. Jakobson et D. Cohen ont analysé l’aphasie partant de l’observation de ses signes pathognomoniques pour reconstituer le puzzle linguistique détruit par la lésion cérébrale.
Ils ont créé les bases fondamentales définitoires des notions de langage et de communication, et comme eux, j’ai abouti à une nouvelle classification des déficits à travers la critériologie neurolinguistique, puis à leur explication à travers la psychologie et enfin, partant de cette démarche explicative cognitiviste à un protocole tri-disciplinaire, de rééducation orthophonique voco-verbal du patient aphasique sensoriel, moteur et de conduction.
Publiée à l’international, la thèse thérapeutique est versée sur site de l’URNOP, servant praticiens, enseignants et chercheurs y compris étrangers qui ne nous citent pas toujours, comme étant leur référence. Ainsi, dans l’article versé en ligne «Une découverte dites-vous?» (https://urnop-alger2.com/wp-content/uploads/2020/04/une-d%c3%a9couverte-dites-vous-alg-news-du-30-janv-2014.pdf), il s’avère que nos travaux d’il y a 40 ans sont aujourd’hui présentés par les neurobiologistes et les tenants de l’IA, chercheurs du Neuroeconomics Center of Neurosciences of New York, comme révolutionnaires pour le futur de la réhabilitation des pathologies des fonctions cognitives, dues à des lésions cérébrales, à des neurodégénérescences ou à des syndromes comme l’autisme !
2. Ajout ensuite à ce modèle ternaire, le numérique en santé
Puis vint l’idée d’intégrer dans l’approche le numérique. L’intelligence artificielle se déclinera en 02 nouvelles disciplines : l’informatique et l’imagerie, dans le logiciel thérapeutique pionnier, à travers, en 2010, le magistère la E-Therapy, puis, en 2012, le doctorat LMD neurosciences cognitives et E-therapy, en 2018, le projet socio-économique ATRSS (réalisé) et en 2021-2022, le PNR dont la contre-expertise m’a été accordée par la tutelle, vu son sabotage subjectif (il est aussi mis en ligne, à l’instar de l’ensemble de nos projets).
L’URNOP, seule entité de recherches en orthophonie en Algérie, dont le site constitue la seule bibliothèque d’orthophonie du monde arabo-africain, publie les premiers logiciels cliniques.
L’ANVREDET, pour valoriser le produit algérien en visibilité et en pratique professionnelle, dans sa récente plateforme numérique publie le MTA, premier et seul test de diagnostic des troubles cognitifs normalisé après son adaptation, selon une méthodologie massivement publiée, enseignée et exportée, au contexte culturel et socio-psycholinguistique algérien, qui soit disponible depuis l’indépendance.
En effet, un test non confectionné techniquement en la classique mallette, renfermant mode d’emploi, système de cotation et d’exploitation avec résultats en prouvant l’efficacité ne reste qu’un outil provisoire non disponible à l’usage. Des masses de tels pré-travaux invisibles, emplissent mémoires de graduation et de master et enjolivent même certains «centres», genre cellules de crise pour aider l’étudiant en détresse sociale.
3. Enfin, un nouveau paradigme ajouté à ce modèle quadrangulaire : l’économie et sa gestion aboutit à un méga-modèle, totalisant les 05 pôles des Sciences
En 2015 est née l’intégration dans ce modèle neuropsycholinguistique digitalisé, du critère économique, dans sa binarité de base : importation/exportation et sa gestion, opération cognitive. La neuro-économie ou intelligence économique constituera le 5e fondement de base des neurosciences cognitives ou science des «03 intelligences», humaine, artificielle et économique.
L’intelligence créatrice du livrable exportable se déploie en les 02 moments cognitifs de la vie humaine, l’acquisition de 0 à 6 ans, puis les apprentissages depuis l’âge de 06 ans. Notre modèle conceptuel aura alors, comme socle : sa gestion économique des 03 intelligences.
L’intelligence fait marcher le globe terrestre dans sa composante en pays forts et pays faibles et sans référence ni fondements théoriques, l’on n’est pas scientifique.
Il serait donc judicieux afin que le concept de pluridisciplinarité ne reste pas qu’un vœu pieux de discours, de l’exploiter, comme fondements scientifiques de l’ensemble des métiers des sciences économiques et de gestion, des sciences humaines, sociales, du langage et de Ssanté.
Ainsi, à titre d’exemple, le traducteur traduira du sens culturel et non de la phrase structurale, le tenant de la prévention sanitaire se penchera sur la question de l’éducation scolaire, le psychologue sur celle de l’objectivité de son diagnostic et de l’actualité cognitiviste, où la psychanalyse dans son inconscient et le sociologisme dans son descriptivisme du symptôme social sont appelés à disparaître pour laisser respectivement place au conscient vigilant et en veille concurrentielle économique et scientifique constante et à l’explication cognitive, étiologie du mal social qui en guidera le protocole de prise en charge. La parapsychologie n’a plus sa place dans l’université scientifique algérienne.
En conclusion, ce qui marche contre nature n’a pas longue vie. Concernant la chaire que j’ai créée par ce modèle (historique de la fondation de l’orthophonie, sur site de l’URNOP), armée de la patience du scientifique sans ne jamais perdre de vue l’objectif de poursuivre le développement des neurosciences par les cours en EAD (chaîne telegram que m’ont créée les étudiants qui rejettent l’anti-pédagogique, formations par zoom et Google Meet, encadrements à même de reproduire la 2e relève, sachant que la première a été détruite exempte de visibilité en raison de leurs promotions illicites, j’attends l’habilitation : 1) du certificat de surspécialité médicale orthophonie, agréé par l’Université d’Alger 1 depuis le 04/02/2021, 2) du Centre de recherches neurosciences cognitives et société, agréé par le CSP-DGRSDT depuis le 23/12/2020, 3) le PNR2021 et 2022 autisme-aphasie et numérique, dont la contre-expertise m’a été accordée par le ministère le 14/11/2022 (voir sur site de l’URNOP).
Les porteurs de carrières imposteuses, bâties sur mon produit détourné avec la protection d’administrateurs corrompus, ont même tenté d’effacer l’URNOP pour, tel le tamis qui cacherait le soleil, espérer camoufler et légitimer le blanchiment du délit criminel par des arrêtés ministériels en série porteurs de fraudes reconnues !
Il n’en demeure pas moins que les neurosciences cognitives démontrent que, mis à part les cognitivistes de l’URNOP, du laboratoire du Pr Dalila Zenade et du laboratoire du Pr Nadjib Nini, la psychologie, la psychiatrie et la psychanalyse sont sociales en Algérie en retard donc, de 60 ans (voir en ligne tous mes articles médiatiques, analytiques). Elles ont contaminé la science cognitive qu’est l’orthophonie juste pour s’offrir une subsistance en vertu du pouvoir administratif.
Mais ils n’ont aucun pouvoir scientifique, ils nous laissent le champ libre pour poursuivre en cognitivisme moderne. Le 5e Congrès international de neurosciences cognitives de l’URNOP est programmé (voir sur site), la RSH en est à son 29e numéro et 14 doctorants du Doctorats NCET s’apprêtent à relever le grand défi.
Ils seront rattrapés par l’histoire dans les fanges de laquelle ils tombent déjà un à un et auront à demander pardon non seulement au patient souffrant et à l’étudiant, mais aussi à ma première relève, qui survit, traumatisée par des promotions indues. La pensée, quant à elle, demeure inatteignable alors que c’est elle, qui est visée.
Nacira Zellal