Sur fond de polémiques et palabres à un moment où le MCO est tiraillé par moult problèmes financiers et relationnels, le milieu de terrain international algérien Guedioura, qui était pensionnaire récemment du club anglais Sheffield United, vient de signer officiellement chez les Hamraoua pour la somme de 20.000 euros par mois, en vue de la deuxième partie du championnat.
Le pire dans une situation qui ne plaide guère en faveur du club d’El Bahia car étant interdit de recrutement lors de l’actuel mercato à cause des dettes dues à d’anciens joueurs du club, irritant l’actuel président de la section football doublé d’actionnaire majoritaire du MCO qui s’est dit trahi par Djebbari car d’après lui ce dernier a négocié secrètement avec Guedioura sans l’associer à ce marché des plus incongrus et surtout à un moment où le club croule sous des dettes astronomiques.
Belhadj risque à tout moment d’abandonner le galion hamraoui et se sent confus avec cet isolement qu’il compare à quelqu’un qu’on fait revenir au club pour se jouer de lui et l’utiliser seulement à des tâches subalternes.
Baba pointe du doigt Djebbari au moment où toute l’armada du club crie à ceux qui veulent l’entendre que le problème n’est pas de rappeler un joueur d’envergure, mais de résoudre en urgence le paiement des joueurs actuels qui sont au bord de l’apoplexie avec à la clé des menaces de ne pas s’entrainer d’ici le match face au CSC. Pire, se sentant acculé par les doléances des joueurs, Amrani risque lui aussi de jeter l’éponge.
Djebbari, sentant le roussi, aurait projeté de faire revenir au club l’ex-entraineur du PAC, Cherif El Ouazzani, le couac de trop pour les fans qui, eux, sont contre la venue et de Guedioura et de Djebbari et de tous les autres actuels dirigeants et veulent les voir tous partir pour laisser place à l’arrivée d’une société nationale.
Dans tout ce charivari burlesque, et pour débloquer la situation, Djebbari a promis de payer une partie des salaires aux joueurs avant le match du CSC qui risque de faire couler les Hamraoua sachant que ces derniers sont toujours sous la menace de la relégation.