Maisons menaçant ruine à Souk Ahras : Des familles de Bir Youcef dans l’expectative

14/02/2022 mis à jour: 14:33
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Ce sont dix familles qui habitent depuis des décennies des constructions vétustes et qui tentent vainement de faire valoir leur droit à un logement dans le cadre de la prévention contre les dangers liés au vieux bâti. Ni leurs doléances multiples ni les interminables pérégrinations ni encore leurs dossiers étoffés par des constats techniques des plus inquiétants n’ont réussi à produire les effets escomptés. 

Et pourtant, ce sont des nuits blanches vécues chaque hiver par ces familles qui attendent une opération de relogement. Benchaâbane Fathi, un père de famille qui habite au n°23 rue Ababsia El Badi, a déclaré ceci : «Nous vivons dans des conditions intenables à cause des inondations, des effondrements partiels, des coupures d’électricité pour cause de vibrations et des atteintes aux câbles électriques, des infiltrations des eaux pluviales et de la montée de la crue et des eaux usées pour certaines bâtisses dont la mienne». Il ajoutera, sans se départir de son air triste, que les murs qui sont dans un état de décrépitude risquent l’effondrement, et ce de l’avis de toutes les commissions techniques qui ont eu à inspecter les lieux et dont une a été désignée antérieurement par les services compétents. 

Au n° 21 de la rue Amirouche prolongée, Rezig Mohamed-Najib ne mâche pas ses mots pour décrire sa situation et celle des neuf autres familles. «La bonne volonté des autorités locales est perceptible à travers les visites du premier responsable de la wilaya et le suivi du dossier du logement, notamment pour ce qui est du volet réalisation qui a connu des bonds qualitatif et quantitatif. 

Force est de signaler, toutefois, le degré de nuisance de certains individus qui réussissent bon an, mal an à perpétuer notre misère en occultant des dossiers pertinents, dont celui du vieux bâti», a-t-il indiqué tout en ajoutant que le relogement des habitants de ce quartier est parfois assimilé à tort ou classé en concomitance avec le dossier des bidonvilles, sinon déclassé à la faveur de ce dernier. 
 

Pour Chench Mohamed, résidant à la rue Atarsia Larbi dans ce même quartier, c’est une double épreuve qu’il endure depuis des mois. «En plus de la montée des eaux souterraines et les menaces de la construction délabrée, j’ai été sommé de quitter le logement par le propriétaire de la bâtisse où je suis admis en qualité de locataire», a-t-il lancé. 

Les trois représentants du groupe réfutent les présomptions et quelques intitulés fallacieux colportés à bon escient par ceux-là mêmes qui tentent de semer l’amalgame.        

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