Crise énergétique mondiale, réduction des émissions de gaz à effet de serre et réchauffement climatique sont les éléments qui poussent les experts mondiaux à relancer le débat sur les énergies propres. La Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) appellent à tripler les investissements, estimés aujourd’hui à plus de 1300 milliards de dinars.
Présent à Washington lors des réunions de printemps du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), un panel d’experts a plaidé en faveur des énergies propres en incitant à tripler les investissements afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.
Ainsi, l’actuel budget mondial annuel alloué à ces énergies, estimé à 1300 milliards de dollars, passera à 3900 milliards de dollars par an. Ces experts ne sont pas passés à côté de la complexité de la transition énergétique, ainsi que l’importance d’assurer la sécurité énergétique pour réussir cette transition. Ils estiment que la transition vers des énergies propres était un défi mondial qui nécessitait une coopération internationale accrue.
Le directeur général adjoint du FMI, Bo Li, a salué les étapes importantes franchies grâce à la collaboration avec des banques multilatérales de développement, des donateurs bilatéraux et des investisseurs privés pour assurer le financement nécessaire à plusieurs projets d’énergie propre.
Dans ce sens, ils ont insisté sur l’importance du financement pour ces projets d’énergies renouvelables, puisque leurs coûts opérationnels sont généralement inférieurs, mais les coûts initiaux sont plus élevés.
Les représentants des pays ont souligné la nécessité de collaboration entre les institutions financières internationales, le secteur public et le secteur privé pour obtenir les financements nécessaires. Les investisseurs privés, les donateurs bilatéraux et les banques multilatérales de développement joueront, sur ce volet, un rôle important dans l’obtention des financements nécessaires.
Les réunions de printemps du GBM et du FMI, qui ont commencé le 10 avril, se poursuivront jusqu’à demain, 16 avril, à Washington. Les participants, issus de secteurs publics et privés, de gouvernements et d’organisations de la société civile, discuteront de questions mondiales, telles que la lutte contre la pauvreté, le développement économique et l’efficacité de l’aide.