Lors d’une rencontre organisée au centre culturel islamique : Khaled Belli présente son ouvrage sur une partie de l’histoire de Jijel

24/05/2022 mis à jour: 03:23
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L’ouvrage pourrait être un préambule à une thèse de doctorat

C’est un regard à la fois historique et archéologique sur la région qu’a présenté le 21 mai au Centre culturel islamique Ahmed Hamani de Jijel, le jeune chercheur Khaled Belli, dans son premier ouvrage, en remontant jusqu’à la préhistoire et en se limitant à l’invasion et l’occupation vandales entre les Ve et Ve siècles. 

Organisée par l’association « Jijel antique», cette rencontre historique a été suivie par une vente-dédicace de l’ouvrage «La région de Jijel depuis la préhistoire jusqu’à l’occupation vandale.» Modérée par un autre féru d’histoire, Omar Rouibah, elle a été l’occasion pour l’auteur de revenir sur la genèse de cet ouvrage avant de s’étaler sur les différentes parties qui le composent et les références bibliographiques qui lui ont permis de composer ce livre. 

Ce dernier contenant quelque 170 pages est divisé en quatre grands chapitres dans lesquels l’auteur a planché sur le cadre naturel de la région avant d’aborder la période préhistorique, notamment la présence ibéro-maurusienne révélée notamment dans la grotte de Taza dans la commune de Ziama Mansouria, pour aller ensuite vers les périodes phénicienne et carthaginoise avant de s’étaler sur les royaumes ayant existé avant l’invasion vandale.

 En puisant dans de nombreuses références, l’auteur dira  : «Jijel, qui apparaît pour la première fois sur la carte politique de l’ancien Maghreb avec les colonies carthaginoises, qui lui donnent l’appellation d’Igilgili» connaît une certaine prospérité qui se poursuit avec l’apparition de royaumes locaux, après l’unification de la Numidie par Massinissa et jusqu’au contrôle de Rome du Maghreb oriental. 

Dans sa conclusion, l’auteur estimera que la région n’a pas été suffisamment étudiée, notamment en ce qui concerne la période allant de la préhistoire jusqu’à la fin de l’Empire byzantin, et de considérer que le travail accompli dans ce premier ouvrage pourrait être un préambule à une thèse de doctorat. Natif de Taher (wilaya de Jijel) en 1992, Khaled Belli décroche une licence en histoire à l’université de Sétif, avant d’opter pour un master en civilisation de l’ancien Maghreb. 

Et c’est justement ses travaux de recherche pour l’obtention de son master qui ont été remodelés pour constituer son premier ouvrage édité chez Wamda Editions. L’association Jijel antique qui active depuis quelques années sur la scène culturelle locale, bénéficie à chaque fois, du soutien du Centre culturel islamique Ahmed Hamani, et de celui de l’établissement Sélection, de la librairie Chabana Moad, du laboratoire Royal Photo, de l’agence touristique Mezghitane et de l’hôtel Jazeera.

 

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