Littoral de Chlef : Routes encombrées et rush sur les plages

17/08/2022 mis à jour: 00:14
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En plus de la canicule qui pousse un nombre considérable de jeunes et de familles à fuir la fournaise chélifienne, il y a la beauté du paysage naturel (mer, corniche et chaînes montagneuses) qui attire de plus en plus les visiteurs en quête d’évasion et de promenade le long des magnifiques côtes allant de Decheria, à la limite avec Mostaganem jusqu’à Beni Haoua, à la frontière avec Tipasa.

Malgré la saturation de la RN 19 Chlef-Ténès et les gros bouchons qui s’y forment quotidiennement, le littoral de la wilaya de Chlef reste une destination privilégiée pour de nombreux estivants de la région et d’autres wilayas.

En plus de la canicule qui pousse un nombre considérable de jeunes et de familles à fuir la fournaise chélifienne, il y a la beauté du paysage naturel (mer, corniche et chaînes montagneuses) qui attire de plus en plus les visiteurs en quête d’évasion et de promenade le long des magnifiques côtes allant de Decheria, à la limite avec Mostaganem, jusqu’à Beni Haoua, à la frontière avec Tipasa.

Pratiquement, toutes les plages autorisées à la baignade sont prises d’assaut  en raison des fortes chaleurs qui sévissent depuis le début de l’été, entraînant un trafic automobile intense, surtout les week-ends. Certains estivants adorent passer la journée en bord de mer, d’autres préfèrent louer des appartements chez des privés, car les cités côtières accusent un énorme déficit en infrastructures hôtelières d’accueil. Mais cela ne diminue en rien la fréquentation des espaces de baignade, qui reste toujours importante.

Le témoignage positif de familles de Sétif, qui ont choisi de passer pour la première fois leurs vacances sur la côte ouest de Ténès, résume la satisfaction des hôtes de la région quant aux conditions de séjour et aux potentialités naturelles extraordinaires que recèle le littoral de la wilaya qui se caractérise en effet par une multitude de plages paradisiaques et de sites naturels et historiques remarquables.

Cependant, la saturation et l’inadaptation du réseau routier desservant les localités côtières, réparties sur six communes, restent un gros problème pour les estivants qui endurent constamment les pires souffrances engendrées par les retards considérables accusés dans la réhabilitation de la RN19 et la persistance de commerces de part et d’autre de la chaussée entre Beghanem et Heumis.

Ce qui ne fait que ralentir le trafic routier avec sont lot de bouchons et de longues attentes. Ainsi, il faut plus de 2 heures de route pour parcourir le trajet Chlef-Ténès, sur 50 km, au lieu de 1 heure précédemment. Du coup, les usagers ne cessent d’interpeller les pouvoirs publics pour apporter des solutions rapides et fluidifier le trafic routier sur la RN 19, unique passage menant au littoral de Chlef.

Malheureusement aussi, les projets de désenclavement routier initiés depuis des années, sont toujours en suspens malgré l’urgence de la situation. C’est le cas notamment de la voie d’évitement de Ténès par Flita et celle la contournant par l’est de Sidi Akkacha jusqu’à la sortie de Ténès vers Beni Haoua.

A celles-ci s’ajoutent la pénétrante Chlef-Ténès dont la première tranche de 22 km est abandonnée depuis deux années, ainsi que le projet d’élargissement et de modernisation de la RN 11 Ténès-Decheria, à la frontière avec Mostaganem. Cette voie, faut-il le rappeler, est en si mauvais état par endroits avec tous les risques que cela comporte pour les nombreux usagers qui se rendent aux plages du littoral ouest jusqu’à l’extrémité avec Mostaganem.

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