Un mois après l’annonce de la commercialisation de ses véhicules importés sur le marché algérien, Fiat Algérie réduit légèrement ses prix. L’annonce a été faite, hier, par le concessionnaire de la marque italienne dans un communiqué, en expliquant en partie les motivations de cette décision.
Selon son document, Fiat Algérie affirme avoir obtenu le label d’origine Europe (EUR 1) pour ses usines européennes. Un acquis qui lui permet d’accéder à des avantages, puisque, selon le même communiqué, l’obtention de ce label permet à Fiat d’accéder à des «droits de douane plus avantageux». De ce fait, le constructeur italien, filiale du groupe Stellantis, précise qu’il a «décidé de faire bénéficier ses clients de cet avantage». Ainsi, selon le barème affiché, la réduction va d’environ 110 000 à plus de 350 000 DA selon les modèles.
En effet, la Fiat 500 hybride sera vendu à 2,38 millions de dinars (TTC) au lieu de 2,638 millions, qui était son prix de vente depuis le début de sa commercialisation, le 19 mars dernier. Le prix de la Fiat 500 x passera de 3,790 millions de dinars à 3,435 millions, soit une baisse de 355 000 DA. Pour l’utilitaire Fiat Doblo, son nouveau prix est de 3,178 millions de dinars, contre 3,259 millions précédemment. Pour la Fiat Scudo, précise le concessionnaire, le prix passe de 3,97 millions de dinars à 3,825 millions, alors que le Fiat Ducato est désormais proposé à 4,019 millions de dinars, contre 4,12 millions. Une seule gamme n’est toutefois pas concernée par cette réduction.
Il s’agit de la Fiat Tipo. Le concessionnaire de la marque italienne précise que les nouveaux prix de ses modèles bénéficieront à «l’ensemble de ses clients», y compris, «à titre rétroactif, pour ceux qui ont déjà effectué des commandes depuis le début de la commercialisation des véhicules de la marque en Algérie, le 21 mars dernier». Un des premiers concessionnaires agréés et autorisés à commercialiser ses véhicules importés sur le marché algérien, Fiat Algérie se félicite de «l’engouement singulier des clients algériens qui s’est illustré par un nombre record de 150 000 visiteurs». Les Algériens aspirent à une baisse conséquente des tarifs des véhicules sur le marché, complètement dérégulé après des années d’interdiction d’importation.
Cette interdiction a eu pour conséquence une flambée des prix des voitures d’occasion. L’annonce de l’autorisation des concessionnaires à importer des véhicules neufs, en attendant la mise en place des usines de fabrication au niveau local, a donné, rappelons-le, de l’espoir aux utilisateurs algériens. Mais pas pour longtemps. L’annonce des prix de Fiat a refroidi leur ardeur. Il faut peut-être attendre l’arrivée sur le marché d’autres marques, dont Opel et JAC, en plus de la reprise des activités du constructeur français en Algérie, Renault.